Le dé à coudre de J.S Piers

Si vous receviez une enveloppe contenant un dé à coudre et un ticket de transport vous conviant à un mystérieux rendez-vous juste avant Noël, que feriez-vous ? Michael, Baldwin, James, Allison, Arthur et Susan ne se connaissent pas et vivent aux quatre coins du globe. Poussés par la curiosité, tous les six répondront à cette même question en bousculant leur quotidien pour se rendre à Londres à 17 heures précises, Thackeray Street. Qui est l’expéditeur ? Pourquoi eux ? Cette simple missive et ses conséquences les feront voyager jusqu’à l’autre bout de la Terre…

Défi des dix familles 2023


Famille : Dans l’espace
Personnage : Rose Ransom
Rang : Parent 2
Défi : Une référence à un autre livre dans le livre

Prix des auteurs inconnus 2023

Ce livre a été lu dans le cadre du Prix des auteurs inconnus 2023, puisqu’il fait partie des 5 lauréats de la catégorie imaginaire ! Je vous invite à découvrir ce prix qui permet de mettre en avant les auteurs autoédités ou édités dans des micros maisons d’éditions.

Mon avis

Le dé à coudre nous emmène dans une aventure étrange, faisant référence à tout un tas d’éléments de notre connaissance, autant culturels, que mathématiques, qu’autres. C’est assez vaste, et ça permet de nous faire voyager dans cette espèce d’escape game géant avec un fond d’imaginaire.
On nous présente plusieurs personnages, tous venant de différentes origines, et qui se retrouvent à devoir découvrir ensemble, avec leurs historiques, ce qu’il se passe, et pourquoi une mystérieuse personne leur a envoyé un dé à coudre.

Et ç’aurait pu être extraordinairement génial. Et parfois, ça l’était un peu. Ça fait référence à tout un tas de trucs, dont des choses qui me plaisent et m’intéressent. Ça fait des liens de partout, tout est lié, pas de place au hasard, vive le destin. C’est, normalement, le genre de livre que j’adore, que je dévore, et qui, de temps en temps même, gagne une jolie place dans mon top de livres préférés.

Mais ici, et c’est dommage, ce ne fut pas le cas. Oui, j’ai adoré toutes les destinées reliées entre elle. Oui, j’ai adoré découvrir “l’île” (je n’en dirais pas plus), et ce qu’il s’y produit. Je ne me suis pas spécialement attaché aux personnages, ni même à la romance qu’on nous présente, mais au moins, ce qu’il y avait autour avait le mérite de rendre le tout vertigineux et super intrigant.
Ça m’a rappelé le nombre 23, et comment, si on fait un petit effort, on voit un certain nombre partout.
Ça m’a rappelé The Librarians, pour ce côté mystère et imaginaire de personnes qui doivent se dépatouiller entre eux et avec cette aventure.

Mais bon sang. J’aurais adoré qu’il y ait moins de diatribes sans queue ni tête. J’aurais adoré que les dialogues à coup de connaissances diverses à m’en donner mal à la tête ou m’en décrocher soit moins présents. Les personnages passent leur temps à causer, à échanger des informations, des trucs en tout genre, dont je n’ai cure, et que tout ça donne une sorte de melting pot qui me perturbait plus qu’autre chose.

C’est bien parce que je devais finir le livre que j’ai fini par coûte que coûte me plonger dedans pour faire fi de ces passages long et laborieux. Pour découvrir réellement les qualités du livre, et y prendre du plaisir, tout en, ayant quand même l’impression que l’auteur en faisait trop.
On sent toute la bonne volonté du monde de l’auteur de vouloir dire à son lectorat “regardez, tout est lié, c’est trop cool et magique !” et sincèrement, j’adore. On sent le travail de recherche et tout ce qu’il y a avec.
Seulement, ç’aurait mérité des pauses, des rythmes mieux amenés, des moments plus plaisants, que des dialogues sans fond et sans fin sur des sujets où je m’y perdais.

C’est pour ça que je dis que c’est dommage. Parce que finalement, si on enlève ça, j’ai beaucoup aimé ma lecture ! C’était original, intéressant, et c’était exactement ce que j’attendais de lui.
Seulement, cette façon de décrire, de parler, de nous emporter, était trop brutale, trop mélangée, et j’ai bien failli m’y perdre.
Et maintenant que j’y pense, si ça avait pas été aussi lourd, j’aurais adoré le relire pour mieux comprendre certaines choses, une fois toutes les clés en main.

Addictions de Damien Galland

Zone de la Mort, parc Yellowstone, Idaho Un mystérieux sniper prend pour cible des randonneurs Cody, petite ville tranquille, Wyoming.
Des meurtres au scénario diabolique
Un point commun: leurs addictions… Cette envie, cette pulsion. Elle porte de nombreux noms. Chacun la ressent, certains la maitrisent, d’autres la subissent. Pour ceux qui ne parviennent pas à la combattre, elle devient une addiction, engendrant souffrance et malheur, pour eux-même et ceux qui les entourent.

Prix des auteurs inconnus 2023

Ce livre a été lu dans le cadre du Prix des auteurs inconnus 2023, puisqu’il fait partie des 5 lauréats de la catégorie littérature noire ! Je vous invite à découvrir ce prix qui permet de mettre en avant les auteurs autoédités ou édités dans des micros maisons d’éditions.

Mon avis

Je tiens à prévenir d’avance, que je ne suis pas la personne la mieux concernée pour parler de ce que je vais citer plus tard dans le livre. A vrai dire, je n’ai aucune origine étrangère, et connais difficilement la culture autochtone d’Amérique, mais quelque chose m’a fait tiquer en lisant le livre. 

Passons. 

Addictions nous emmène dans une série de meurtres tous plus étrangement compliqués et ingénieux les uns que les autres, autour de policiers qui se démènent pour en trouver le meurtrier (ou les meurtriers), et les arrêter.

On pars sur quelque chose de simple, tout en nous proposant des originalités, avec des chapitres courts, et des personnages (du côté des antagonistes) qui semblent bien tordus comme il faut. 

Au départ, j’étais tout à fait emballé par l’histoire. C’était plaisant à lire, bien écrit, facile à comprendre, et ça se lisait vite et bien. Je n’étais pas sûr de faire le lien entre tous les points de vue, mais j’étais certain que ça nous mènerait quelque part. 

Et puis, l’impression s’est essoufflée. Il faut dire que j’ai eut un obstacle dès le départ de ma route, et que par la suite, celle-ci n’a pas continué pour être en faveur du livre. 

Il m’a rappelé le précédent que j’ai lu pour le prix. L’auteur veut en faire beaucoup, et au final, nous donne une histoire qui tient à peu près la route, mais qui ne m’a pas emballé. Il y avait beaucoup de personnages pas très intéressants, et le meurtrier en lui-même avait quelque chose d’intrigant, mais les dialogues (et même en ce qui le concerne) sonnaient faux et exagérés. 

Je retrouvais ce biais d’utiliser la folie pour donner lieu à n’importe quoi, et surtout, deux choses m’ont sorti de l’histoire au point que je me suis dépêché de finir ma lecture non sans peut-être, je l’admet, sauter quelques passages. 

Je rappelle mon disclaimer du début, mais, bien que n’y connaissant rien, il suffit d’une mini recherche google (et l’auteur sait nous prouver qu’il sait faire des recherches en tout genre, vu certains autres passages très recherchés, et j’ai essayé, chercher “indien d’amérique” nous donne le vrai mot à utiliser), pour savoir qu’on ne dit plus depuis très longtemps “indien d’amérique”. A vrai dire, même moi, dans le doute, j’ai vérifié quel était le bon terme, et me suis même rendu compte qu’on ne disait même pas “natif américain”. 

Et je sais que c’est peut-être idiot, mais c’est ça qui m’a sorti de l’histoire. Cette histoire d’Indien. J’ai trouvé cela un peu raciste, surtout que l’auteur a fait l’effort de mettre un personnage autochtone dans son livre, en rôle presque principal, alors ça aurait pu être salué, remercié, et même j’étais prêt à dire “ca faisait du bien de voir une minorité qui pourtant a une part importante dans l’histoire des U.S.A” et là le mot “indien d’amérique” ou son équivalent est apparu sous mes yeux et j’ai décroché. 

Pour moi, l’histoire a perdu en crédibilité. Encore plus quand le livre était tout heureux de me dire que le nom du personnage avait un sens important, donc qu’une recherche avait été fait sur le sujet. 

Et au fur et à mesure, avec un fond de sexisme, et de dialogues pas très intéressants, j’ai trouvé que le livre s’essoufflait, n’avait plus grand chose à nous raconter, tournait en rond dans son enquête, et au final, je n’ai pas aimé du tout.

Je lui reconnais donc que la structure du récit était correcte et l’avancement au départ était intrigante, que le suspens tenais à peu près (bien que j’ai vite compris qui était derrière tout ça), que les meurtres étaient ingénieux au possible, et que les scènes décrites avait vraiment un intérêt, et que ça dénonce une certaine chose réelle des Etats Unis dont je ne parlerais pas sans tout spoiler. 

Mais il n’empêche que je ne recommande pas ce livre.  

Derniers battements d’Emrys

Apprentie auprès du plus grand alchimiste de son temps, Elexia ne vit que pour une chose : l’instant où son maître lui ouvrira les portes de son laboratoire secret.
Lorsque ce moment arrive enfin et qu’elle découvre, fascinée, les inquiétantes expérimentations de son mentor, ses convictions commencent à vaciller sous le regard jaune du sujet n°6.

Mon avis

Le format était assez court, vu que c’est une nouvelle, mais j’étais curieux de lire autre chose de la personne qui a écrit “Nous dansions sur l’air du numérique”. C’est une histoire assez sombre, sur des alchimistes qui dépassent l’éthique pour en faire des chimères. Mais, c’est aussi une sorte d’histoire d’amour, assez touchante bien qu’à sens unique.
Ça interroge sur la condition humaine, sur les limites des expériences, sur ce qu’est-ce que l’on serait prêt à faire pour la connaissance.
C’était assez plaisant à lire, assez doux, amer aussi. On s’attend à la fin, mais ça reste bien. C’est un petit moment à lire. Et surtout, bien sûr, il y a de la représentation. J’avoue aussi, que j’aurais aimé que le récit soit plus long, que l’on nous plonge plus dans l’univers, que ça devienne un vrai roman. Et, avec du recul, j’avais ressenti ça aussi à l’autre nouvelle que j’avais lu. Je crois que la personne qui a écrit cette nouvelle et l’autre, a vraiment des univers passionnants, et une plume sympa, que j’adorerais retrouver dans un format plus long.

La séance de John Harwood

Wraxford Hall, dans le Suffolk… Le vieux manoir anglais surplombe un pays noir et sinistre qu’aucun braconnier n’approche. Qui y croise le fantôme du moine, dit-on, ne vivra pas pour le raconter. Comme Cornélius, l’alchimiste, et son neveu Magnus, morts tous deux en d’étranges circonstances. Ou Eleanor Unwin et sa fille, qui ont mystérieusement disparu.
Janvier 1889. Constance Langton, jeune orpheline londonienne, est contactée par un avocat. Des parents éloignés lui ont laissé un héritage inattendu : Wraxford Hall. Charge à elle d’en dissiper les brumes et d’en lever les mystères…

Défi des dix familles 2023


Famille : Dans l’histoire
Personnage : Sunja (Pachinko)
Rang : Ancêtre 2
Défi : Une saga familiale

Mon avis

Je ne savais pas à quoi m’attendre avec la Séance, mais je suis bien contente de l’avoir découvert. Le récit est assez intrigant, et surtout, plutôt fantastique. En effet, du début à la fin, on ne sait pas si les fantômes sont réels, ou de simples imaginations et hallucinations. Mais, les deux partis sont présents : celui de ceux qui y croient, et celui de ceux qui prouvent que ça n’existe pas.
C’est pour ça que j’ai apprécié ma lecture. Par le biais de l’histoire des Wraxford, de leur famille a l’air maudit par l’orage, on découvre une époque où le spiritisme commençait à être en vogue et où, alors, tout le monde pouvait prétendre voir l’au-delà.

J’ai beaucoup aimé l’écriture, qui joue sur les points de vue, les histoires. Et, qui y joue littéralement, vu une des parties de l’histoire. Ça peut parfois paraître long, mais je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. J’avoue au début m’être demandé où le récit m’emmenait. Cependant, au final, le livre pose les éléments, petits à petits, nous présentant chaque personnage, tout en nous les décrivant, et révélant alors au fur et à mesure l’histoire qui se cache derrière ce manoir, et cette famille maudite.

Tout ce mélange de point de vue rend le suspens assez présent, même s’il y a pas mal de choses que j’avais compris et deviner avant même que ça ne soit dévoilé. Néanmoins, j’ai beaucoup aimé ma lecture parce qu’il y avait de nombreux tropes qui me plaisent : le côté spiritisme, le côté sceptique, et bien sûr, l’aspect gothique du récit.
Par de nombreuses fois, et puisque c’était durant l’époque, ça m’a rappelé des livres comme Jane Eyre, par exemple. Avec une ambiance un peu plus macabre.

J’ai aimé les personnages, notamment ceux féminins, comme Constance et Nell. Elles sont bien écrites, et proposent des points de vue particuliers, et des moments qui peuvent nous faire douter.
En somme, ce livre a une bonne ambiance un poil horrifique, et une “enquête” qui nous promène tout du long du récit.

Bref, j’ai beaucoup aimé, et si la conclusion m’a laissé encore un peu sur ma faim, il n’empêche que j’hésite à parler de mini coup de cœur, tellement j’étais emballé malgré moi par le livre.

Note personnelle

J’ai découvert ce livre quand j’ai lu l’Horreur de Kill Creek, à cause d’une autre chronique qui en parlait. Comment dire que je ne vois vraiment pas le rapport entre les deux et que certes, j’ai préféré La Séance, mais bon, il en reste que je cherche toujours le rapport.

Le château des Brumes de Kerstin Gier

Comment survivre sur une petite île de Bretagne quand on est une sorcière ? En refusant d’accepter ses pouvoirs.

C’est le choix que Gwenaëlle a fait des années plus tôt.
Mais le vent souffle, les légendes se réveillent… Et le passé de Gwenaëlle et de celles qui l’ont précédée la rattrape.

Alors que les éléments se déchaînent et que les événements se

Défi des dix familles 2023


Famille : Dans une ruelle sombre
Personnage : Edward aux mains d’argent
Rang : Ancêtre 2
Défi : Le nom de la maison d’édition commence par un M ou un E

Mon avis

Si vous commencez votre lecture, ne faites pas comme moi, qui croyait que c’était de l’imaginaire. Bon après, je pense que j’aurais abandonné si j’avais su que ce n’en était pas, mais… Je m’attendais à quelque chose, pour finalement me rendre compte que je m’étais trompé.
On retrouve Fanny Funke, qui est stagiaire dans l’hôtel le Château des Brumes. Cet hôtel est étrange, vieux et rustique, et rempli de personnages tous différents et atypiques. J’ai bien aimé ce côté loufoque, sans être délirant, de l’hôtel. Les personnages, qui s’invitent avec nous, dans cet hôtel.
J’ai bien aimé l’héroïne, qui même sans grande particularité, m’a amusé de nombreuses fois. L’hôtel, en lui-même semblait magique. À vrai dire, c’est pour ça que je pensais que c’était de l’imaginaire. C’est comme si l’autrice délivrait des indices sur quelque chose d’imaginaire, du genre un Chat qui n’apparaît qu’à certains endroits, une chaudière vivante, etc.
J’ai bien aimé ces lieux, et quelques-uns des personnages qui y habitaient.

Après, c’était long. Il ne se passait pas grand-chose, ou alors il se passait trop de chose en peu de temps. Paradoxe : le livre proposait tout un tas de personnages qui faisait que j’étais confus, et en même temps, j’aurais adoré qu’il se pose pour s’arrêter plus longtemps sur certains d’entre eux, pour mieux les placer, mieux les apprécier.
Je suis quand même content parce que la romance n’est pas niaise, n’est pas cruche, et m’a paru réelle, voire mignonne. Il y a un triangle amoureux, mais il n’est pas ennuyant et agaçant.
Finalement, quand on lit l’histoire, les wagons se raccrochent, l’histoire a du sens.

Mais, malgré moi, je me suis ennuyé. Encore plus quand j’ai compris qu’il n’y avait pas d’imaginaire. J’ai l’impression d’avoir à la fois perdu mon temps, et à la fois d’avoir lu un livre intéressant, qui aurait pu être encore mieux. Tant pis.