La rose des carcasses de Wilhelmina Wilder

Angleterre, XIXe siècle. Adrian Meredyth est un artiste très en vue de Londres. Toujours suivi par son fidèle valet, il va de mécène en mécène en évitant soigneusement la vie mondaine qu’il abhorre. Malgré tout, il ne peut échapper aux réceptions raffinées de son bienfaiteur du moment, Lord Pelham. Mais alors qu’il y assiste à contrecœur, son hôte est assassiné et exposé dans une mise en scène macabre. Le meurtrier semble doté de capacités extraordinaires, et son identité risquerait de faire surgir les ombres de jadis… Une nuit, dix ans plus tôt, a bouleversé la vie de l’orphelin crasseux qu’Adrian était alors. Cette nuit qui a fait de lui un aristocrate exaucé, non seulement par le talent, mais également par un véritable démon à la langue bien pendue. Le discret valet qui l’accompagne partout n’est autre que Melmoth, l’un des seigneurs de l’Enfer, à qui il a abandonné son âme en échange de sa servitude. L’artiste décide de mettre à profit cet incroyable pacte pour traquer l’assassin, quitte à déraciner un passé tragique. Au croisement de Penny Dreadful et du Portrait de Dorian Gray, l’enquête morbide de La Rose des carcasses nous projette un tableau victorien aussi sublime qu’horrifique, aux côtés fantasques d’un démon malicieux, d’un esthète misanthrope et d’un dandy frivole. À savourer !
Pré-note pour le prix des auteurs inconnus

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Mon avis
Il est évident que ma lecture, m’a amené à me rappeler quelques livres que je lisais étant plus jeune, à l’époque où l’époque victorienne et son univers semblait plus présent dans mes lectures. Mais aussi, ça m’a un peu rappelé le manga Black Butler, sur le principe de démon serviteur et d’enquête menée, à l’époque victorienne.
Je tiens à le dire, parce que, clairement, je pense que ç’a aidé à ce que j’apprécie ma lecture. Le trope du démon, à l’époque victorienne, avec tout ce qu’il y a de plus élégant qui existe, j’avoue, c’est un peu un de mes spécifiques péchés mignons.
On découvre donc, Adrian, gamin des rues, devenant artiste reconnu en grandissant, grâce à la présence de Melmoth, son démon serviteur. Adrian est un personnage assez téméraire, haut en couleur, et qui, sait s’adapter aux mondes dans lequel il vit : riche comme privé.
Mais surtout, on découvre son entourage. Et une série de meurtres plus sordides les uns que les autres, qui ne semblent pas être produits par un humain.
J’ai apprécié ma lecture : comme j’ai dit plus haut, c’est un de mes tropes chouchou. Par contre… Là où Black Butler m’a lassé, La Rose des Carcasses a su m’offrir des personnages et des relations qui me paraissaient juste et vrais. Malgré quelques instants qui paraissaient subtilement moins “matures” au niveau de la plume, et qui me faisait l’effet d’un livre young adult plus que d’un livre de cette carrure, j’ai vraiment apprécié ce qui se crée. La relation entre Adrian et Melmoth, ou même Melmoth et Edgar. Ou même, les personnages mystérieux que sont Willoughby et Henriette, par exemple.
J’aimais beaucoup les dialogues, et comment les personnages interagissaient entre eux.
Plus que ça, l’autrice ose quelque chose de particulièrement plaisant : placer des éléments LGBTQ+ d’une diversité certaine, dans un ouvrage causant de l’époque victorienne. On retrouve donc un personnage bisexuel, une personne trans, et d’autres. Et qu’est-ce que c’est plaisant ! Surtout vu la justesse utilisée pour décrire tout cela, en rappelant bien sûr l’époque qui n’était pas propice à pareille personne.
Et bien entendu, il y a l’enquête. Mon plus grand regret est que l’enquête semble facile. Je savais qui avait commis le crime (enfin “les crimes”), et me doutait du côté plus fantastique qu’il n’y paraît de la chose. Je n’avais pas tout deviné (heureusement !), mais malgré tout, je n’ai pas eut d’effet de surprise.
Ce n’est pas tant un mal : le livre se concentre sur l’imaginaire, et s’est présenté dans l’imaginaire, pas dans le roman noir ! Et quel imaginaire. J’ai beaucoup aimé ce qu’on apprend sur les démons, et découvrir un peu leurs capacités.
Quant à l’écriture… Elle est ce qui divise le plus. Certains, vous diront que c’est son point fort : une écriture tout en élégance, avec des métaphores et figures de style à ne plus savoir quoi en faire. Si l’art nouveau avait eut un style littéraire (si ça se trouve il en a un), probablement que la Rose des Carcasses aurait ressemblé à ça. Tout en arabesque et en fioriture. (à moins qu’en fait ce soit le rococo…).
Et si c’est une qualité, qui permet de rentrer dans l’ambiance de l’époque, et dans le côté artistique dépeint par le personnage d’Adrian… Certains, vous diront que c’est son point faible : des détails inutiles, des longues descriptions, des moments où on ne souffle pas et où la fluidité du récit se perd par l’envie d’aller vérifier dans le dictionnaire tel ou tel mot.
Personnellement, je me place au milieu. J’ai apprécié l’écriture pour ce qu’elle offrait : une ambiance. Quelque chose de visuel et métaphorique. J’affectionnais pouvoir imaginer les choses avec ce que la narration me décrivait, et trouvait cela tantôt poétique, et tantôt parfaitement placé dans l’univers.
Mais : À mon goût, elle en fait trop. En effet, même les plus vieux classiques, écrits au mot payé, ne proposent pas autant de fioritures et descriptions qui à mon goût prenaient parfois trop de temps, et de choses pas si intéressantes. L’entrée dans le récit ne se fait alors que si on adore les écritures “compliquées”.
Je pense que l’autrice devrait trouver un entre deux. Atténuer le côté “too much” de cette façon d’écrire, et proposer des moments aussi fluides que ne le sont les dialogues.
Ma conclusion sera tout de même que j’ai apprécié ma lecture, et notamment les tropes utilisés, ou les personnages présentés. J’ai apprécié découvrir à la fin les quelques twists proposés. J’ai apprécié ce sous-entendu de suite possible qui me donne envie de l’avoir déjà dans les mains. Et si je suis neutre quant à l’écriture, et que certains passages me semblaient bien moins matures que le reste, il n’empêche que oui, je pense que j’en garderai toujours un bon souvenir.
Âpre-Roc de Fabrice Chauliac

L’Inquisition a expurgé le Mal des consciences et chassé à tout jamais les créatures des temps anciens. Tandis que le Culte régit les corps et les âmes, des chasseurs de primes se chargent des basses besognes pour éliminer les êtres impurs qui auraient pu échapper à cette extermination.
Dans son petit village d’Âpre-Roc perdu dans les Causses, Naïs mène une existence insipide sous la férule de son directeur de conscience.
Une amitié inattendue et l’exhumation d’un secret vont dévier à tout jamais le cours de sa vie. Elle réalisera alors que pour son monde, il n’est de plus grand péril qu’une femme instruite.
Pré-note
Je remercie Simplement.pro et les éditions Voy’el pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
Je tiens à dire qu’en plus durant ma lecture je me suis rendu compte que dans ma PAL se trouve aussi Absyrialle que j’avais obtenu lors de ma participation à la campagne Ulule des éditions… ….Ca me donne donc envie de le sortir de ma PAL dorénavant, haha.
Mon avis
Ce livre est une sorte d’ovni pour moi. Il mélange une sorte de côté historique sans se dérouler dans notre monde. Il y a un aspect fantasy sans être totalement ça, quelque chose de plus proche de la dark fantasy… On retrouve un fond d’une sorte de dystopie avec le Culte qui a décidé de s’imposer. Un peu de thriller, pas mal d’horreur, et surtout, des relations et des personnages qui sont le centre du livre.
Si j’ai tardé à le finir, c’était uniquement parce que mon mois a été chamboulé et chargé. Autrement, probablement que je l’aurais terminé bien plus vite. On découvre une plume à la maturité certaine, qui se prête à son genre, en se posant avec une narration au vocabulaire un poil complexe, mais purement historique. Et au-delà de la complexité, il en sort une fluidité, et une expression de texte plaisante. On sent que l’autrice souhaitait délivrer des messages emplis d’un féminisme certain. Et c’était… Vraiment bien. Parce que Naïs était un personnage intrigant, dont l’évolution est vraiment attrayante à suivre.
Je n’ai pas eut peur, que ce soit du Drac ou des humains en eux même. Mais la question de l’antagoniste avait un aspect brouillé. S’il semblait évident de savoir qui était le “méchant” dans l’histoire, il n’était pas celui qu’on a l’habitude de voir, vu ce qui nous est proposé.
Moi qui ai connu un aspect “assez religieux” dans ma vie, j’ai retrouvé cet aspect un peu sectaire, un peu fermé d’esprit, et j’étais à fond avec les personnages comme Naïs ou la zingara. J’ai trouvé plaisant la relation qui s’établissait entre Naïs et cet étrange démon enfermé dans sa tour. Mais aussi celle qu’elle lie avec les mercenaires. J’ai trouvé les personnages assez vrais. Leurs choix les amenaient quelque part, et par leurs yeux, on en apprenait plus sur l’univers.
L’univers était comme notre monde médiéval, mais avec une touche plus surnaturelle, et plus dystopique, comme je l’ai dit. Ça ne m’a pas dérangé – même si j’ai du mal avec la dystopie – puisque par exemple, la chasse aux sorcières est un sujet dont je raffole bizarrement et qu’il y avait cet aspect là dans l’histoire. Et j’ai trouvé que c’était bien amené, et bien fait.
Plus que ça, j’ai trouvé que Naïs avait cette figure du héros qu’on voit d’ordinaire, mais qui change un peu.
Naïs n’est personne au départ, et parce qu’elle rencontre quelqu’un qui va lui donner la force de devenir quelqu’un, elle va s’épanouir, même si c’est parfois avec douleur et sous des conséquences peu ragoûtantes. Il y a vraiment ce côté du héros classique, mais avec une femme, et ce que ça apporte derrière. Le fait qu’une femme n’est pas censée avoir une réelle place dans ce monde sinon celle d’épouse et de mère, et qu’elle prend de suite la tangente parce qu’elle aspire à bien plus.
J’ai adoré le démon, qui avait quelque chose d’ambigu, et qui semblait apprécier Naïs et la suivre.
Mais ce qui m’a le plus intrigué, était justement… La structure du texte. L’intrigue principale. Que faire d’une histoire quand elle consiste surtout sur l’évolution de son personnage principal et d’un simple village ?
Il y avait quelque chose d’assez posé, et de réaliste, dans les faits. Beaucoup de meurtres, d’agressions, même si moi ça ne m’a pas dérangé. L’ambiance sombre était attrayante.
La fin laisse un peu sur notre faim, je me demande s’il y aura une suite.
Ça serait sûrement avec plaisir que je la lirais si tel est le cas.
Et je pense, que, ayant lu ce livre en ebook, je vais l’ajouter à mes livres à obtenir en papier.
Ici sans toi de Loïc Guy

La nuit est belle, parsemée d’étoiles qui se dessinent à l’horizon.
Étendue sur un buis d’oyat, elle observe l’immensité des cieux. Le frémissement des vagues sur la roche berce l’île, mais elle ne le perçoit pas. Elle sent la corde serrer de plus en plus son cou, asphyxiant progressivement ses poumons. Elle ne se débat plus, se contente d’observer, abasourdie, la beauté qui se dessine devant elle.
Les mains qui l’étreignent appuient de plus en plus fort sur sa gorge. Une dernière bouffée d’air salée, l’instant d’après, elle s’éteint.
La nuit. L’obscurité. Éternelle.
Cette nuit-là, Paul, ancien flic des Stups, quadragénaire divorcé et mélancolique est appelé pour une disparition : la fille unique d’un riche homme d’affaires de La Baule vient de s’évaporer en mer.
Très vite, son cadavre est retrouvé sur l’île des Évens, mais une chose intrigue Paul, un détail, morbide, sur le corps de la jeune fille : ses tympans, ils ont été percés, de son vivant.
Alors, crime passionnel ou pulsion mortelle ?
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Mon avis
Je ne vais pas le cacher : si je pense que ce livre a des qualités, je n’ai, de mon côté, absolument pas accroché. Était-ce parce que j’arrive à une période compliquée pour lire ? Était-ce parce que juste avant, j’avais eut des histoires policières un tant soit peu originale ?
Aucune idée. Mais Ici sans toi ne restera malheureusement pas longtemps dans ma mémoire.
Il nous conte l’histoire d’un meurtre, qui semble plutôt classique. J’étais attiré par le fait que ça se déroule en Bretagne (même si certains diront que Nantes n’est pas en Bretagne), et donc, une de mes régions préférées. Mais hormis le côté maritime, je n’ai pas tant que ça retrouvé une ambiance régionale très “marquée”.
En fait, ma lecture m’a fait penser à une de ses séries télés comme Cassandre, où oui, il y a un meurtre, c’est intrigant, mais ce qu’il y a autour ne fait ni chaud ni froid.
On a ainsi une histoire policière de base, une enquête classique, des méthodes classiques, et des sous intrigues tout aussi classiques. J’admets, que ce qu’il se passe avec Hélène a quelque chose de plus intéressant, assez triste aussi, mais… Il y a un souci à l’intérêt même de cette sous-sous intrigue.
D’abord, elle est noyée dans tout un tas d’autres points de vue, et dans des pistes qui se mélangent.
Ensuite… Hélène nous est toujours présentée sous une forme sexuelle, touchant parfois au male gaze, et qui ne me l’a rendu pas sympathique du tout.
Du reste, Paul est moyen, notamment pour tout le côté érotico-sexuel qu’il éprouve envers les femmes, Brivaël n’a rien de particulier à part qu’il est breton, et le reste des personnages, je n’en ai qu’un souvenir vague, et aucune impression particulière. Sinon la fille des flashback qui m’intriguait.
Ils ne sont en soi pas “mal” écrits, mais n’apportent rien d’attachant, pour moi.
De plus, j’étais de temps en temps confus sur ce qu’il se passait. On passe parfois du “je” au “il” dans un même chapitre. Et si je ne suis pas contre de changer les pronoms narratifs dans un livre, le faire dans un même chapitre ne me semble pas le plus adéquat à la compréhension. D’autant qu’à côté de ça, même si les dates étaient indiquées, je ne savais plus quand est-ce qu’on était, dans le passé ou dans le présent, donc je me perdais aussi.
Pourtant, il y avait des choses intéressantes. Tout d’abord le coupable (même si j’ai assez vite deviné qui c’était), jusqu’au bout, le suspens est maintenu, et tout parais évident quand on comprend enfin.
Ensuite, c’est bien écrit. Le genre est respecté. On est dans une histoire policière, et on le sait. Cependant, ç’aurait pu être “mieux” écrit, ou du moins, plus équilibré.
Je m’explique : durant la lecture, on découvre une plume tantôt poétique, tantôt plus classique. Et les deux s’entremêlent, et j’ai trouvé qu’au fond, n’allaient pas toujours ensemble.
Et j’ai préféré le côté poétique. Le moment, où l’auteur se laisse un peu plus aller à des fantaisies métaphoriques. Par exemple, j’ai particulièrement aimé les chapitres flash backs.
Mais de fait…. Ce côté poétique ne dure pas. Ou ne s’alliait pas toujours avec le reste.
Ça et les quelques fautes d’orthographe et de syntaxes que j’ai pu voir, qui pêchent aussi.
En fait, ce livre me semble confus, avec des pronoms changeants, des pistes et sous intrigues à la pelle, deux styles d’écriture diamétralement opposés… Je pense qu’il aurait mérité de se poser un peu plus, de savoir où aller réellement, et il aurait peut-être ainsi pu m’offrir une meilleure lecture.
Même si je n’ai pas détesté, je n’ai pas spécialement aimé non plus.
Enigmatique – Russie de Catherine Jean

Plongez-vous dans un recueil de 22 histoires de découvertes inexplicables et de phénomènes pour le moins mystérieux qui se sont passés en Russie.
Parmi les histoires énigmatiques : la découverte d’anciennes civilisations, Arkaim et l’Atlantide, l’Hyperborée et la péninsule de Kola, l’homme de Denivosa, le Roswell russe, les pétroglyphes et labyrinthes de pierre, la pierre de Dashka, les incroyables mégalithes russes, les pyramides russes, la tragédie du col de Dyatlov, la catastrophe de Tchernobyl et les OVNI, l’explosion de Tunguska, la cryptozoologie, etc.
Bienvenue dans mon univers énigmatique!
Pré-note
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Mon avis
Après avoir lu des contes liés à la Russie par la même autrice, je me suis donc plongé dans les légendes de ce pays. Enfin, les légendes… Plutôt les faits étranges. Et étant friande de ce genre de livres, un peu spéciaux, qui parlent de choses nous remettant en question sur les mystères de ce monde… Je l’ai lu avec plaisir !
Et en soit, oui. J’ai fini ma lecture en apprenant plein de choses. En découvrant que la Russie cache de nombreux secrets, et il faut dire que vu la taille du pays, ça n’est pas surprenant (je veux dire, si un OVNI veut atterrir sur Terre, entre l’eau et la Russie, c’est une chance sur deux presque). J’ai pu m’interroger sur certains lieux, aller vérifier quelques informations, être surpris d’évènements dont je n’avais aucune connaissance. Après tout, de tout le livre, la seule chose que je connaissais, c’était “le col de Dyatlov”.
Mais de fait, plus que ça, je pense que ce livre se lit en étant à côté sur Internet pour obtenir plus d’informations, découvrir plus de choses encore, que ce que ces courts chapitres nous proposent. Bien que ce fussent de bons résumés. Ils servent donc d’excellentes introductions à pousser plus loin la réflexion.
Néanmoins, j’ai trouvé l’écriture compliquée à lire. On est plus sur du “Wikipedia scientifique” que sur une véritable histoire à suivre. Je ne dis pas que c’est à chaque fois, mais quand il s’agit de causer géologie, histoire, géographie, paléontologie, ça devient tout de suite bien plus complexe. Je pense que ce livre aurait gagné en vulgarisation, sans perdre les informations essentielles, pour s’allier avec le côté “raconteur” de l’histoire. Plutôt que de lire Wikipédia, j’aurais eut ainsi l’impression de lire une vraie histoire.
Ensuite, et c’est un petit reproche personnel pour une personne qui apprécie autant les livres de surnaturel que ceux de zététique qui viennent à prouver que le surnaturel n’existe pas : il n’y a que des histoires racontées comme si c’était “vraiment la solution”, quand il s’agit d’extraterrestres, ou de choses fantaisistes.
Alors que clairement, pour certains, il y a quelques controverses, qui tendent à prouver que ce qui est arrivé est bien plus naturel ou terre à terre que ce qu’on le pense.
D’ailleurs, il y avait beaucoup d’histoire d’OVNI et je trouvais ça dommage, de ne pas varier un peu plus.
Je n’irais pas jusqu’à piétiner la croyance de l’autrice, parce que j’estime que l’on a chacun nos croyances, et que la mienne tends à croire qu’il y a de la vie ailleurs, mais… En finissant ma lecture, j’ai l’impression qu’il y a eut des humains ultra-évolués avant nous, et tout pleins d’extraterrestres qui nous ont rendu visite. Alors que je pense que si toutes les théories étaient vraies, ça ferait longtemps que le monde aurait été révolutionné et changé.
Pourtant, on n’est toujours pas sûr que les aliens, peu importe leur forme, existent.
J’aurais donc apprécié un peu plus “d’objectivité”, et d’avoir toutes les théories, même celles qui… Oui, démontent l’argument plus “irrationnel”. Quelque chose donc, qui nous laisserait plus sur un débat “ouvert” que de donner l’impression d’avoir la solution. (un peu comme ce que fait Sylartichot, un youtuber présentant des faits paranormaux en donnant aussi des théories réalistes, tout en nous laissant faire notre idée.).
Mais peu importe. Ça m’a fait découvrir tout de même un peu de la culture russe, de son histoire (avec les goulags et autre), de leurs croyances, aussi (avec les chaudrons). De paysage, de géographie, etc.
Et même qu’on avait un ancêtre différent du Néandertal.
Aussi, le fait qu’il y ait de nombreuses photos était une super idée : cela m’a permis de visualiser un peu plus ce dont on me parlait, et de découvrir par moi-même les choses.
Je pense donc que si vous ne connaissez rien à la Russie que les clichés qu’on nous donne et son dirigeant actuel… Je vous conseille de lire ce livre, pour en découvrir un peu plus sous un côté un peu mystérieux, mais plaisant.
Contes et légendes de Russie de Catherine Jean

Dans les temps anciens en Russie, à l’arrivée de l’hiver, toute la famille, enfants, parents et vieillards se réunissaient le soir autour d’un feu de bois pour se réchauffer. Alors le patriarche commençait à raconter des légendes ancestrales et tous étaient émerveillés par ces belles et énigmatiques histoires et allaient ensuite se coucher la tête dans les étoiles!
Laissez-vous émerveiller par ces 10 histoires inventées et inspirées des contes et légendes ancestrales russes!
Vous pourrez lire les histoires suivantes : La légende de la princesse dorée, Le pêcheur partit pêcher en enfer, La princesse qui résout les énigmes, Le héros Lazar Lazarevich, Les chaudrons géants de la Vallée de la Mort, Être roi n’est pas un métier, Masha et l’ours, La folle histoire de Bragi le mammouth, La déesse Lena et l’île mystérieuse, Le prince Dimitri et son chat Koshka.
Bienvenue dans mon univers magique et féérique!
Pré-note
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Mon avis
Prise de curiosité, j’ai été tenté de lire ces contes, qui sont d’origines russes. Après tout, j’avais envie de connaître un peu plus cette culture, dont j’ai appris quelque peu la langue. Ça me semblait intéressant, et j’ai donc lu ce livre.
Je dois dire qu’on retrouve bien les structures des contes. Même s’il y a quelque chose de tout particulier, propre à la culture russe, c’était plutôt intéressant. Justement, on voit que certains de nos contes sont presque dérivés par les Russes, comme Macha et l’ours qui m’a fait penser au petit Chaperon Rouge. D’autres, ont des moments très connus des contes, comme le personnage magique qui va aider le héros dans son aventure. Mais il y avait tout de même quelques différences, et qui permettait d’en apprendre plus, quelque part, sur les Russes.
Ce que je reprocherais, c’est que certaines formulations paraissaient maladroites, parfois légèrement immatures. On se retrouvait ainsi avec une écriture inégale, qui contait à la fois correctement, et de temps en temps un peu moins. Certaines fois, j’étais aussi confuse sur le déroulé, du temps et des personnages. Je pense que ce livre mériterait encore un peu un travail de correction, pour qu’il sonne véritablement comme un livre de contes classique. Du fait qu’il est autoédité, il n’y a ainsi pas la maison d’édition derrière pour apporter une correction pro, donc, c’est compréhensible.
Au moins, du reste, c’était diversifié, et même si je n’ai pas tout aimé (parce que notre attrait des contes dépend pour moi de notre histoire personnelle et de ce qu’on aime dans les histoires), il y en a qui me sont restés en tête.
Je reste juste sur ma fin. On ne s’attend pas à ce qu’un recueil se finisse abruptement sur « lisez la partie 2 ! » et ça m’a un peu déçu.
De plus, petite dernière remarque : il y a une image du petit prince en toute fin qui ne fait pas sens. On est chez les Russes, qu’est-ce qu’il fait là ?
Dans l’ensemble de ce fait, je pense que ce livre peut être lu à des enfants, mais déjà un peu grand, ou être découvert par des adultes, curieux de connaître plus les contes différents de ceux qu’on connaît déjà.
Petit plus d’ailleurs : on a souvent tendance à entendre parler de Baba Yaga et de rien d’autre, mais ici, elle n’y était pas.