Hollywood Monsters d’Estelle Faye et Fabien Legeron

L’angoisse et l’horreur planent sur la cité des anges?! Au cœur des studios d’Hollywood, le tournage
du Nécromant est frappé par une cruelle malédiction qui transforme tous ceux qui y travaillent en zombies. Doris Chamberlain, la jeune star du film, et Malachi, un modeste accessoiriste, vont former un improbable duo pour percer ce mystère. Tous deux soupçonnent en effet la plus grande vedette du cinéma d’épouvante d’être derrière cette sombre calamité : l’énigmatique Feodor Varazslo. Se pourrait-il que les abominations qu’il joue sur grand écran aient pris vie dans la réalité?
Mon avis
Du cinéma, et de son univers, je connais certaines choses. Parce qu’il est un art, et que j’apprécie tout savoir sur les arts qui nous entourent. Néanmoins, je ne me suis jamais penché sur la question du cinéma à ses débuts, ou même dans les années 30.
C’est pourtant ici que le livre nous amène : à l’époque des films comme Frankenstein ou autre, où les monstres étaient rois.
Et j’ai apprécié découvrir certaines choses du monde du cinéma, par le biais du quotidien des personnages que l’on suit. On découvre donc Doris, une petite fille au caractère bien trempé, et Malachi, jeune technicien, passionné par ce qu’il fait, et courageux pour tout ce qu’il va traverser.
Tout ceci se mélange à un côté magique, avec notamment du vaudou ou des zombies. Mais moi, je n’aime pas les zombies. J’ai même horreur de ça…Ça me met mal à l’aise. Heureusement ici, les zombies qu’on nous présente sont ceux “d’origine”. Ceux qui sont plus proches d’un sort vaudou. Ainsi ça m’a bien moins dérangé.
Même, j’ai trouvé ça très cool, parce que c’est rare qu’on en retrouve dans la littérature. Et que tout ce qui était de l’ordre du vaudou m’a beaucoup intrigué et m’a appris des choses.
De fait, ce livre reste écrit pour la jeunesse, alors tout semblait un peu facile. Je me suis douté de pas mal de choses. Mais ce n’est pas un mal : déjà, ça m’a permis de voir si je pouvais l’offrir à ma nièce, ensuite, je me suis fait la réflexion que j’aurais adorée lire ça quand j’étais petit.
Pourquoi ? Parce qu’il y a énormément de messages intéressants véhiculés dans ce roman. Premièrement, les femmes ont une place importante, à côté d’hommes qui ont l’air idiots et maladroits (enfin surtout pour Kaine). Entre Vivien et Doris, ou même Carol et Angela, qui paraissent survivre de façon forte dans ce monde. Et plus que ça, il y a de la représentation LGBTQ+ (la plus importante pour moi, même si je sais qu’il n’y a pas que ça comme représentation, et c’est très cool). Il y a aussi Gisèle ou Madame Monique. Bref. Des héroïnes auxquelles “la petite fille” que j’étais aurait pu vouloir s’identifier. Et que d’autres enfants pourraient peut-être le faire.
Ensuite, l’écriture est vraiment adroite, et si je n’ai vu qu’une seule référence au début, parce que j’en avais parlé avec un des auteur, il n’empêche qu’on sent que tout est basé sur le côté cinéma. J’ai adoré l’utilisation des illusions, apprendre quelques techniques d’effet spécial.
Aujourd’hui on vis dans un monde plus numérique où les SFX sont bien plus faciles à faire de façon digitale. Où même moi, je pourrais créer quelques vidéos horrifiques en quelques clics.
Mais retrouver cette ambiance avec laquelle ils étaient obligés de faire preuve d’astuces et de tour de magie m’a fait sourire.
Ça peut permettre de montrer aux enfants ce qu’il y avait avant.
Au fond, j’ai apprécié ma lecture. Ça n’est pas un coup de cœur, parce que malgré tout, c’était un poil trop jeunesse pour moi, et que ce n’est pas totalement mes tropes préférés. Aussi, j’aurais aimé peut-être en savoir plus sur la sous intrigue de Doris qui ne semblait pas si développé à mon goût.
Mais ce qui est sûr, c’est que si vous cherchez un bon petit livre d’horreur pour vos enfants (probablement à partir de 9/12 ans, mais bon), je le recommande assez vivement.
La Passe-Miroir tome 4 de Christelle Dabos

Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants: Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s’engagent sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les énigmes.
Mon avis
S’il m’a été compliqué de le finir, et que j’ai mis bien deux mois et une crise sans lecture pour parvenir à le terminer, ce n’est pas pour les raisons que certains pourraient penser. Je déteste les fins, et plus encore, celles qui semblent évidemment floues.
J’ignorais comment allait se terminer cette saga.
Mais j’ai apprécié sa fin. Il est indéniable qu’on découvert un tas de trucs sur l’univers dans ce livre, qu’on a des twists à peu près à chaque chapitre, et que le personnage d’Ophélie a un arc entier d’évolution.
Et j’ai adoré.
J’ai trouvé ça ultra complexe mais ultra imaginatif et intéressant. Tout prends son sens, et tout obtient une réponse.
Si tous les twists n’ont pas été extraordinaires (j’avoue que l’identité de Dieu m’a paru un peu sortir de nul part même après explication), j’estime que ça restait très cool.
Et dur à lire. Stressant aussi. Quand on est attaché à des personnages, et qu’ici, on ne peux pas s’attendre à autre chose qu’une fin douce amère…C’est compliqué. Mais qu’est ce que j’ai aimé ma lecture. Entre la découverte des échos, la douceur du récit, de son écriture… On redécouvre des personnages, on apprend à mieux les connaître.
Il y a quelque chose de très méta sur l’écriture, aussi, un peu qui m’a fait parfois penser à l’histoire sans fin (mélangé à Alice aux pays des merveilles).
Ce livre est pour moi assez unique, et si j’ai galéré à le lire, je pense qu’il va rester longtemps dans ma mémoire.
A vrai dire ma chronique est courte, mais je pense que le fait de l’avoir lu sur deux mois fait que je ne sais pas quoi en dire. Sinon qu’il est cool. Et que je ne comprends pas pourquoi les gens n’ont pas compris. Par contre, je peux comprendre qu’on apprécie moins la fin, parce que l’auteur ne nous laisse pas sur quelque chose de mièvre et parfait.
La Dernière Morsure d’Apollonie Sbragia

Un jeune garçon assassiné et sauvagement mutilé. Un autre enfant disparu. Pour Alex, capitaine à la Crim’, Giancarlo, son coéquipier et Malik, nouvelle recrue, un compte à rebours macabre est lancé pour retrouver la prochaine victime avant qu’il ne soit trop tard. Hantée par son passé, Alex ira jusqu’au bout d’elle-même pour découvrir la vérité… dans toute son horreur.
Pré-note pour le prix des auteurs inconnus

J’ai lu cet ouvrage pour le prix des auteurs inconnus.
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Si La Dernière Morsure se présente comme un ouvrage classique, un polar à l’enquête certes tordue, mais déjà “vu”, il dénote par son aspect “psychologique” avec son personnage principal.
On a ainsi un entremêlement d’intrigues, entre l’enquête sur les enfants et celle de l’état mental d’Alex.
J’ai apprécié le soin apporté aux personnages, le côté “bilingue” de Giancarlo qui me semblait réel, et la relation entre chacun. Et j’ai apprécié ce qu’il se passais, et quelques sous intrigues qu’il pouvait y avoir. J’ai apprécié l’écriture, qui rentrait dans le genre, et savait s’allier au côté plus contrasté de la psychologie. J’ai apprécié la base de l’enquête, la justesse sur la police, et comment tout se déroule, petit à petit, en montrant par A + B qui peut être le coupable.
J’ai apprécié tout cela, et pourtant, mon avis est en demi-teinte. Je pense que j’ai passé une bonne lecture. Mais sans plus. J’ai trouvé que l’enquête était “facile” et pas si “profonde”. On trouve des éléments, et voilà. Je n’ai pas trouvé d’intérêt à la suivre. Était-ce parce que l’intrigue d’Alex prenait plus de place et que de cette façon, je m’y suis désintéressé ? Ou le fait qu’en ce moment, j’ai plus de mal à lire, donc ça peut expliquer aussi. Aucune idée.
Mais qu’en est-il de l’introspection d’Alex ? Elle est profonde et réelle. On sent le traumatisme, mais comme on ne connait pas l’histoire, comme on en décèle que des petits morceaux, et comme ça sonne comme un “tome 2 dont on aurait raté le premier”, je n’ai pas accroché non plus. Je trouvais l’idée pourtant pertinente et intéressante.
Mais j’ai trouvé que ça allait un peu vite. Qu’on survolait les choses, et que ça n’allait pas assez en profondeur à mon goût. Que ce soit l’enquête ou l’introspection. Et plus on s’enfonce dans la folie, plus on perd les repères, et si ça, c’est une bonne chose… Je trouve que justement, on manque de repère.
Par contre, je sais que d’autres comme moi qui l’ont lu pour le prix des auteurs inconnus ne comprennent pas la fin. Je suis comme eux. Je suis dubitatif. Ça me laisse perplexe.
Ainsi, j’ai eut tout de même une bonne lecture, mais que je ne vais pas garder longtemps en mémoire, et qui à mon sens, aurait pu être beaucoup mieux exploité en terme d’idée.
Le Mystère d’Isia de Sandra Solme

Suivez Inaya dans sa quête pour percer le mystère d’Isia et préserver l’harmonie entre les 4 royaumes du monde merveilleux des Andras.
Dans un monde où tous doivent suivre la Vérité du mont Isia, Inaya ne peut s’empêcher de questionner tout ce qui l’entoure. Un soir de pleine lune, l’irrévérencieuse découvre qu’en dépit des enseignements sacrés, un grand péril risque de conduire les royaumes des Andras au bord d’une guerre dévastatrice. Commence alors un fabuleux voyage pour percer le mystère d’Isia et restaurer l’harmonie.
Pré-note
Je remercie Simplement.pro et VotrEnvol pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
Mon avis
Ce livre, se présentant sous la forme d’un conte, offre une histoire de partage, de différences, et de ce qu’il peut se passer, quand on vit trop dans son cocon en ne s’unissant pas malgré nos différences.
Si au départ, j’étais un peu dubitatif sur le sujet de l’histoire, sur comment tout ceci allait se présenter, je dois avouer que j’en ressors avec le sourire. Cette histoire est assez jolie. Ecrite de façon fluide, la lecture se fait facilement, et je pense qu’il pourrait ainsi être possible pour un enfant de la lire sans difficulté.
L’histoire nous parle tout en métaphore, dans ce monde qui n’est pas le nôtre mais qui y ressemble. Il y a un côté onirique et poétique. On suit Inaya qui s’est fait rejeté de son village, et qui découvre le reste du monde, dans une seule et même quête : aider les siens.
Il y a un aspect un peu dystopique, mais surtout comme les contes. On a le schéma de répétition, qui m’a fait penser au Petit Prince lors de ses visites des planètes. Elle découvre un endroit, en fait son jugement, et doit en partir.
Ainsi, on peut voir les différents aspects, faire le rapprochement avec ce qui existe déjà dans le monde, et en établir une conclusion avec celle de fin.
Un message de fin plutôt joli, qui tient sur de l’union.
Si parfois, certains moments m’ont semblé plus maladroits que d’autres en termes d’écriture, ils ne le sont que quelques instants, et je les ai déjà oubliés. J’ai trouvé que je me laissais assez emporter, et que j’ai lu plutôt rapidement.
Bref, c’était une bonne lecture, qui je pense pourrait tout à fait être lu à des enfants pour leur apprendre l’importance de la diversité mais aussi de l’union.
Enfer et tentations d’Alixia Egnam

Au Royaume Céleste, Gabrielle a beau se classer parmi les Anges les plus respectés et adulés, sa boulette la conduit tout droit en Enfer. La voilà condamnée à passer les deux cents prochaines années dans cet horrible endroit où tous les vices sont permis. Déterminée à purger sa peine sans se laisser corrompre, elle s’arme de courage, la tête haute. Mais l’Enfer regorge de tentations, dont la première porte le nom de Damian. Lorsqu’on jette des paillettes dans les flammes, il ne faut pas s’étonner de créer des étincelles.
Pré-note pour le prix des auteurs inconnus

J’ai lu cet ouvrage pour le prix des auteurs inconnus.
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Mon avis
En premier lieu, je tiens à dire que si vous êtes une personne qui aimez les romances, dans lesquels tout se passe exactement comme toujours, où il y a un format d’amants interdits, et que vous appréciez lire de nombreuses scènes +18, potentiellement que vous aimerez ce livre. Pourtant, je pense qu’il faudrait que vous vous tourniez vers d’autres ouvrages, plus respectueux de la femme, peu importe les clichés qu’il posséderait.
Mais de quoi parle Enfer et Tentations ? D’une ange, Gabrielle, qui suite à une bêtise, fini en enfer comme punition temporaire. Elle y rencontre Damian, un démon qui est l’exact bad boy que vous pourriez imaginer.
Les deux tombent amoureux. Enfin, presque. Les deux éprouvent une énorme attirance érotique pour chacun. Je dois admettre une chose : ce n’est pas du tout le genre de relation qui fait chavirer mon cœur et m’entraîne. Je ne suis pas le public désiré, et chaque scène +18 a été compliqué pour moi.
Nous avons donc un monde céleste, un monde démoniaque, une explication à tout ça, sous formes de moments où ça nous est expliqué de façon pour qu’on puisse s’y retrouver, et comme un aparté, sans nous plonger dans l’univers réellement.
Je n’ai pas compris pourquoi ce livre se déroule dans un monde “imaginaire”. Remplacez les anges par une mafia X et les démons par une mafia Y. Les deux sont ennemis, mais pas tout à fait. Et on en revient exactement au même. Parce qu’ici, les êtres “célestes”, ont des besoins, tombent malades, peuvent terminer bourrés, etc. Et on voit peu l’utilité à leurs pouvoirs, voir ce qu’ils sont…
Je me suis demandé pourquoi c’était de l’imaginaire. C’était une véritable incompréhension. Il n’y a pas d’utilité à ce que ça le soit. Et quand vous vous attendez à lire une romance avec de l’imaginaire, il n’y a en fait… Que de la romance.
Et une romance, surtout érotique et répétitive. Conflit ou “je t’aime, mais on ne peut pas”, puis scène de sexe.
Et pourtant. Ça aurait gagné à être intéressant.
L’univers, avec cette idée de Sénateurs, de mythologies mélangées, de Lucifer qui s’entend quand même un peu avec son père (c’est un sujet qui me touche et j’ai apprécié leur relation) et de choses de l’univers du même genre, auraient pu être totalement bien exploitées, même avec la romance !
Mais ici, on a juste quelque chose qui répète un schéma déjà lu encore et encore, et c’est… Dommage.
Mais qu’en est-il des personnages, donc ? Ils sont quelque peu “plats”. Ils sont l’archétype de leur cliché, et n’ont rien de plus pour eux, pas de petites manies, habitudes spéciales qui les rendraient réels, d’actions et de pensées qui les rendraient vivants et attachants.
Il y a d’abord Gabrielle. Ah, Gabrielle. Je l’ai dès le début, que très peu aimé. On nous la présente comme “caractérielle et qui ne se laisse pas faire”, et finalement, elle est timide et innocente. Je ne savais pas où me placer avec elle.
Mais surtout, elle est forte, elle est la première femme à être proche de devenir une figure céleste emblématique, elle est la représentation des féministes sur Terre…. Et bien sûr, elle a des pouvoirs inimaginables. Malheureusement, c’est non sans rappeler le cliché de la Mary Sue. Parfaites et aimées de tout le monde.
Plus que ça, je pense que ce personnage aurait pu être intéressant. Elle a ce côté caractérielle qui aurait pu passer. De force d’esprit, de féminisme… Mais elle est gâchée par son inconsistance et la façon dont elle est traitée dans la romance. Qui est loin d’être “féministe”.
Damian, quant à lui est un démon. Il est donc méchant, tentateur, mais charmé par “la belle”, et notamment, il a tout un point de vue masculin, sexiste, et désagréable à lire. C’est le bad boy par excellence, et il m’a juste fait ni chaud ni froid. En fait même, je ne l’ai pas aimé.
Et les deux ensemble, forment un couple. Ou du moins, des sex friends assez intenses. Jusqu’à un certain moment, je ne comprenais pas comment Gabrielle pouvait se penser amoureuse. La seule chose qui les attirait entre eux, c’était le sexe. Et du +18 il y en a. Au moins six scènes rien que pour les fans du genre, avec une répétition du schéma sans variation.
Et si la seconde partie du livre tente de pousser plus vers “la romance”, elle n’est pas crédible du fait de la première partie “sexuelle”.
Pour le reste, aucun des autres personnages ne semble crédible dans son rôle, sauf peut-être le père de Gabrielle qui a cet aura qui va au personnage. Lucifer a l’air d’un doux grand frère un peu trop protecteur, mais pas très dur, Héra est ce cliché de l’Héra méchante et Zeus est un “homme qui ne se prend pas la tête”, donc, merci, mais en fait non. Et Elliot est…mignon, mais sans plus. Des personnages, j’ai juste apprécié les Parques, parce que j’ai trouvé le passage enfin intéressant, bien écrit et drôle.
Mais ce qui a été le plus dur avec ce livre, et qui a tout fait de me décourager de le lire… C’est son sexisme et son male gaze. Damian en est le parfait exemple. Il voit les femmes comme… Des petites choses à “tringler” (ses mots, pas les miens). Mais il se “laisse adoucir” comme si Gabrielle le “guérissait” (cliché du bad boy guéri par la jeune femme douce).
Et que dire des scènes +18, où Gabrielle est réduite à être docile, où elle en semble heureuse ? Et bien sûr, elle donne plein de plaisir à l’homme. Mais elle ? À aucun moment, Damian ne parais vouloir lui donner du plaisir, mais ça ne semble pas la déranger.
Ça, et le fait que des personnages féminins, on a donc une éventuelle Mary Sue, une fille qui veut draguer les beaux gosses (donc, superficielle en apparence), une mégère et une mère qui est “moquée gentiment” par le récit. Ça et les phrases du type “vous les filles” ou “les garçons sont bien sûr plus posés” ou “les filles sont des énigmes”. Que des clichés de sexisme ordinaire qui m’ont un peu fait bondir. Autant dire que ça n’a pas aidé à rentrer dans le sujet.
Alors, je pense que tout ça cumulé, plus le fait qu’à côté, je lisais un livre sur le même sujet, mais qui cette fois exploitait son imaginaire sans sexisme et avec des personnages sympas, ç’a fait que oui, je n’ai absolument pas apprécié ma lecture, et je ne le recommanderais pas. Parce que les bad boy, ç’a l’air fantastique comme ça, mais je peux vous assurer que dans la vraie vie, une femme a aussi le droit d’être forte, d’avoir du plaisir durant l’acte, et non, l’homme ne va pas changer pour ses beaux yeux. Au contraire.
Pré-note pour le prix des auteurs inconnus
Ce livre a été lu en lecture commune avec Bulle de livre (LIEN) et un peu EamLL (LIEN).