Les histoires de Chloé – Aventures au pays de Doudou de Émilie Courts

Quel aventurier, mon doudou ! Il vit des histoires folles, rencontre des personnages loufoques, mais comme il est très intelligent, il s’en sort toujours !
La série «Les Histoires de Chloé» raconte de courtes anecdotes stimulant l’imaginaire, enrichies d’images humoristiques. Ce Petit Illustré est destiné aux premières lectures, de 0 à 5 ans.
Pré-note
Je remercie Simplement.pro et Echo Editions pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
En écrivant cette chronique, je me rends compte que je connais l’autrice. Je l’ai croisé aux Imaginales 2022, où on a discuté chasse aux sorcières et autres, du fait que j’ai acheté son Grimoire Ancestral.
Mon avis
Je savais que la lecture de ce tout petit album, allait, certes, me plaire un peu, mais aussi, ne pas me viser spécialement. De fait, je n’ai pas d’enfant, et ceux autour de moi n’ont déjà plus l’âge de lire ce genre de lecture. Mais, ç’avait l’air mignon, alors j’étais curieux d’en faire la lecture. En soi, ce n’est pas si mal. On a plusieurs petites histoires du Doudou. Celui-ci se fait soit éduquer, sois à des aventures avec ses amis, plus ou moins. Il découvre qu’il ne faut pas dire de gros mots, qu’il faut bien manger pour mieux aller, bref… Il y a parfois quelques simplicités, notamment au niveau des répétitions qui ne me semblaient quelques fois pas nécessaire dans l’écriture. Mais en soit, il y a une petite morale à chaque fois, et je pouvais imaginer que l’enfant rirait à quelques passages. (Personnellement, j’ai bien aimé un des dialogues dans l’histoire des gros mots, justement, parce que je trouvais l’humour assez pertinent, même pour le côté enfantin).
Du reste, je crois ne pas avoir trop compris ce qu’il se passait dans la première histoire, mais l’ayant lu sur mon ebook, il y avait beaucoup de “tournage de page” qui m’a peut-être fait un peu décrocher. Ces tournages de pages étaient dus aux illustrations. En soi, les dessins sont assez soignés, on est sur du dessin qui se veut enfantin, mais, qui reste travaillé. J’ai notamment aimé le dinosaure et les quelques illustrations de Doudou.
Bref, je n’ai pas pu “le tester” sur un enfant du bon âge, mais j’ai apprécié ma lecture.
Pavor Nocturnus tome 1 de Ilhem H.

Ivan est un rêveur conscient hanté par d’indicibles cauchemars. Pourtant, au réveil, ceux-ci continuent de le poursuivre. Face aux événements inexpliqués qui se produisent autour de lui, il doit se rendre à l’évidence : soit il est hanté par un démon, soit il est devenu fou.
Mon avis
Intrigué par la couverture qui me faisait penser à Nightvale (une fiction audio que j’apprécie énormément), je me suis plongé dans la lecture de ce petit tome 1. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais j’ai trouvé l’univers assez original. De fait, on retrouve des rêves et des cauchemars, et surtout Van, qui doit faire avec le fait que ses cauchemars deviennent de plus en plus vivants.
J’ai été intrigué par cet univers, et ait été d’ailleurs un peu déçu qu’on ne sache pas tout, ou du moins, que certaines questions soient restées sans réponse à la fin de ce tome 1. En effet, on nous présente des personnages qui semblent savoir ce qui se trame, qui en parlent comme s’ ils savaient tout, mais nous, on ne sait pas grand chose, et parfois j’ai trouvé que ça manquait – et d’autres fois ça aidait bien sûr au suspens -.
Mais plus que l’univers, on découvre des personnages assez “forts”, dans le sens où ils ont une certaine présence. La façon dont s’est fait n’est pas sans rappeler quelques formats de light novel, mais c’est appréciable. Il y a donc Van, qui tente de se démener dans sa vie entre ses cauchemars et son harcèlement scolaire, et d’autres personnages dont j’ai moins retenu le nom. Si, il y a Lance, qui est… Etrangement ambigu, et qui m’a intrigué, tout comme Maude la fille qui le suivait partout.
Ce que j’ai apprécié aussi, c’est que le roman ne se noie pas dans de la romance LGBTQ+ juste parce que c’est “orienté gay”, et que ce n’est pas cliché sur cliché. C’est une chose que je redoute souvent quand on me dit “romance gay”, malheureusement. Mais ici, ce n’est pas le cas, et j’ai apprécié la structure de texte, et les rebondissements. Comme j’ai dit, il y a du suspens, quelques sujets bien traités, et ça donne envie de lire la suite.
C’est amusant, parce que ce que j‘imaginais avant lecture ne ressemble pas à ce que j’ai eue, mais ça ne m’a pas dérangé, et j’ai donc apprécié ma lecture. J’ai pu obtenir le tome 2 à la Y/Con, donc je le lirais un jour ou l’autre.
Silence en cours…Veuillez patienter de Maïa Hoti

Jeune caennaise pleine d’entrain, Claudia enchaîne les petits jobs et… les licenciements. La cause paraît futile : certains bruits du quotidien l’horripilent et sa spontanéité lui porte préjudice. Comment supporter un collègue qui mâchouille son stylo ou renifle un écoulement nasal à longueur de journée ?
Désemparée, sa conseillère lui propose un nouvel emploi : animatrice dans un hôpital psychiatrique. Claudia y fait la connaissance d’Émile, un patient dont elle apprécie particulièrement la compagnie au sein de l’unité. Ce rapprochement restera-t-il si anodin ?
Parallèlement, la jeune femme est plongée au cœur d’une éprouvante investigation menée par Ninon, son amie journaliste. Les rues de Caen accusent de sordides meurtres dont le mode opératoire interpelle…
Dans ce roman aux allures de thriller, Maïa HOTI nous invite à explorer les méandres d’une enquête angoissante au sein d’une grande ville normande. D’une plume percutante, l’auteure nous tient en haleine jusqu’au dénouement et offre un roman addictif !
Pré-note
Je remercie Simplement.pro et Maïa Hoti pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
Mon avis
À cheval entre un thriller et un roman policier, cet ouvrage nous pose dans un cas un peu spécial. En effet, on se retrouve avec un personnage misophone. Claudia ne supporte pas les bruits, et a bien du mal à ne pas se faire virer de ses boulots à cause de ça.
Mais au-delà de ça, s’ajoute une enquête. Des gens semblent être tués par quelqu’un atteint du même mal qu’elle. Et s’ensuit alors, la question : que sait Emile, le patient avec qui elle s’entend ?
Honnêtement, j’ai apprécié ma lecture. Notamment le début, la première partie, où on nous pose les bases, les personnages, et où la question se pose de l’identité du coupable.
Celui-ci parais en effet relativement tordu. Qu’a-t-il en tête ? Pourquoi n’est-il pas attrapé ? On en apprend plus au fur et à mesure, mais j’ai très vite deviné le coupable, et je me suis donc un peu ennuyé sur le côté enquête par la suite. J’ai apprécié néanmoins la façon dont les soins sont présentés, les patients atteints de troubles mentaux divers, et quelques passages avec Claudia ou Sophie.
Il y avait quelque chose d’assez juste dans l’écriture, et indéniablement, l’écriture était agréable à lire. Et s’insérait dans le genre. J’ai tout de même pu noter quelques fautes d’orthographe.
L’histoire en soi est originale, mais l’enquête reste simple sur le schéma, à mon goût. Même au niveau du roman sauf pour la fin. Seulement, comme on part plus sur un thriller, je lui pardonne cela. Les thrillers sont moins ce que je préfère, mais j’ai apprécié celui-ci. Bien que sur la fin, à partir d’un évènement touchant Claudia de façon dramatique, j’ai trouvé que c’était… Trop simple. Et que ça en devenait un peu cliché voir pas très intéressant à certains passages.
Je ne peux pas en dire trop sans trop spoiler, donc je dirais juste que réellement, la première partie m’a emballé. La seconde, bien moins, et la fin, m’a laissé dubitatif.
Dans un roman avec un meurtrier spécial, qui est présenté comme tel, ça donne envie de s’y attacher, malgré nous, mais là, ça ne m’a fait ni chaud ni froid. Peu de personnes m’ont laissé un grand souvenir, dans le sens où seul Emile a su captiver mon attention (il me faisait bizarrement un peu penser à Hannibal mélangé à un papi).
C’est peut-être à cause des dialogues assez longs, qui parfois faisaient l’effet de monologues, et le fait que Claudia malgré sa misophonie n’est pas le genre de personnage auquel je m’attache, mais qu’elle était la principale.
En fait, j’ai trouvé qu’à partir du moment où on se concentre sur l’hôpital et les meurtres, la misophonie de Claudia perdait beaucoup en existence, comme si elle s’estompait. Et c’était pour moi, assez dommage. Elle devenait plus “classique”.
Mais peu importe : ce roman se lit bien, a une conclusion tout de même intéressante, bien que je n’ai pas apprécié, et ça m’a fait penser à moi-même qui ait du mal avec les bruits forts, etc. Si vous appréciez les livres classiques mais avec un tant soi peu d’originalité dans la fin et l’enquête, n’hésitez pas.
Ween Pum’Kin – La reine de coeur – Tome 1 de F.H Angeline

Ween, Cath et Foxy sont de sacrées jeunes sorcières. Elles se rendent au lycée comme toutes les adolescentes.
Trois jours avant Halloween, il se passe des choses étranges au village. L’amphore de Cléopâtre a disparu, la bobine de film n°13 a été volée, un corbeau couronné apparaît et disparaît, la vitrine d’un magasin a été taguée…Encore plus bizarre, sur chaque scène de crime, une carte de la reine de cœur est découverte.
Entre cours, potions et oracles, ces trois sorcières décident donc de mener l’enquête.
Que vont-elles découvrir ?
Pré-note
Je remercie Simplement.pro et F.H Angeline pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
Mon avis
Bien qu’Halloween soit passé il y a peu, ce récit tombait tout de même dans la période, avec une petite histoire toute simple de trois adolescentes qui découvrent un mystère lié à la Reine de Coeur, dans la ville de Samain (qui est le nom de l’Halloween celte, en très gros).
De fait, cet ouvrage est probablement destiné à des enfants au collège. Je n’ai pas juste pas retenu quel âge avaient les personnages principaux.
En ce qui concerne ma lecture, je pense que ce livre a autant de qualités que de défauts. Subjectivement parlant, je l’ai trouvé attrayant, mais avec de gros soucis de syntaxes et orthographe. Il souffrait du léger problème de “le fond est bon, la forme un peu moins”. Ça n’empêche pas la lecture : on sent bien qu’on est sur un ouvrage autoédité, et ceux-ci sont rarement relus par des professionnels ou avec un travail éditorial pro derrière. Ce qui n’est pas un reproche, juste un constat.
Mais concrètement ?
On suis les aventures de trois sorcières (enfin deux sorcières et un familier), qui découvrent tout pleins de choses sur des mystérieux bandits qui ont des desseins bien sombres (je n’en dis pas trop pour pas spoiler). Ça se lit bien, il y a principalement du dialogue, et les illustrations et la taille d’écriture font très vite tourner les pages. Les personnages sont assez archétypaux sans virer dans le problématique. Et la structure reste “commune” à ce genre de livres.
En soi, il y a un univers réfléchi, avec plusieurs choses sur la wicca. J’ai bien aimé le principe des oracles, l’utilisation des potions, etc. Si tout n’était pas expliqué, j’ai trouvé que ça n’était pas nécessaire. D’autant que l’autrice a judicieusement placé une explication sur la wicca en début de livre.
Il y a un côté assez manichéen “bien et mal”, et quelques petits rebondissements par ci par là. Si de temps en temps la structure du texte m’a paru confuse, il en reste que le fond a quelque chose de plaisant.
Néanmoins, la forme pêche : j’ai relevé de nombreuses fautes facilement corrigeables, du genre de mots que vous écrivez à la place d’un autre mot, ou des erreurs de syntaxe qui me rendaient également confus. Le récit se transformait en quelque chose de laborieux, car l’approche stylistique paraissait un petit peu brouillonne. Certains dialogues semblaient aussi peu matures voire peu naturels. Et même pour de la jeunesse, ça pêchait un peu.
Ça n’a pas empêché qu’il y avait des idées originales. Ou des passages intéressants, comme celui au musée vers la fin que j’ai bien appréciée. J’ai aimé aussi l’histoire de la pie, mais je n’ai pas tout compris en ce qui concernait la reine du sabbat et ce que les personnages voyaient, peut-être une confusion des points de vue. Je pense qu’à certains moments ça manquais de descriptions, pour se placer dans l’endroit, savoir à quoi ressemblait les personnages, etc.
Mais dans l’ensemble, ça m’a rappelé quelques dessins animés de Magical Girl que je regardais étant petit (et que j’adorais), mélangé à mes petites connaissances en sorcellerie moderne et wicca. Donc le sujet était bien travaillé, et c’était super appréciable.
Land of the Free de KeoT

San Francisco, l’été californien, l’esprit Silicon Valley…
Quand Josh débarque avec ses cartons, c’est pour un nouveau départ loin des mauvaises habitudes. Celles du genre qu’on sniffe, qu’on gobe sur du papier buvard, et qui rendent la vie plus fun. Mais attention, Josh n’est pas un addict, c’est juste pour faire la fête…
Maintenant, fini les conneries. Le Josh 2.0 est arrivé.
Surtout qu’il décroche vite un vrai boulot de Valley-boy avec un patron californien pur jus, fan de surf et de yoga matinal sur la plage.
Land of the Free est plus qu’un service web, c’est un véritable état d’esprit, une philosophie pour retrouver la liberté dans un monde oppresseur, etc, etc. Du moins, ça, c’est ce que décrit le boss.
Sous un ciel californien nimbé de fumées diverses, un jeune paumé essaye de trouver sa place au soleil. Dans sa quête d’un peu de fric et d’assez de substances pour tenir la route, peut-être en viendra-t-il à trouver autre chose : un sens ?
Pré-note
Je remercie Simplement.pro et l’auteur pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse. D’autant que c’est le spin off d’un ancien mini coup de coeur donc c’est cool.
Mon avis
J’avais déjà lu le livre dont ce spin off est tiré. Ça avait été d’ailleurs un des mini coups de coeur de cette année.
Ici, quand l’auteur m’a proposé Land of the Free, je savais que ça ne serait pas le cas. La drogue est bien loin d’être un truc que j’apprécie, en termes de lecture. D’ailleurs, j’avais un peu peur du traitement de ce sujet dans le livre. Au fond, ça allait, ce n’était pas repoussant. Néanmoins, c’était assez “simple” en termes de schéma (spoiler : en gros c’est “la drogue c’est cool et tant pis” à “la drogue ça tue c’est mal vite, je vais me rattraper”. Un schéma déjà vu pour ma part, même si ce n’est pas un point négatif, juste un constat.).
On découvre ainsi plus le côté de Josh. (mais je pense qu’il est possible de lire Conditions Générales d’Usurpation même après celui-ci. Les deux sont interchangeables en termes de lecture). Josh est un personnage un peu archétype du drogué qui n’arrive pas à se passer de ça. Il découvre néanmoins d’autres choses, même si la drogue reste en fond. J’ai apprécié son évolution. J’avoue qu’une fois arrivé à la moitié, je me suis demandé ce qui allait se passer, mais la seconde partie est presque plus intéressante que la première qui sert d’introduction.
D’ailleurs, la structure de texte, bien qu’au schéma “déjà vu”, est bien construite. Certaines choses m’ont semblé un peu “facile” mais en vrai, ce livre n’a clairement pas pour but d’être un roman noir profondément complexe, donc ça ne m’a pas tellement choqué.
Narrativement, on suis Josh et ses pensées. Clairement, il y a des endroits où ça fait quasiment trop oral et ça dessert l’histoire. Mais à d’autres endroits, l’auteur arrive vraiment à faire en sorte que la narration de pareille façon soit tout de même cohérente et démontre une plume stylistique qui lui est propre. Il me semble que c’était déjà le cas dans CGU, de ce fait c’est une bonne chose.
Étrangement, bien que le sujet ne soit pas un truc très “fun”, ce livre l’est, et je le compte presque comme un feel good. On a un personnage dans la galère, qui fini néanmoins par s’en sortir. Au fond, j’ai bien aimé Josh, parce que même s’il était drogué, il avait des principes, et avait conscience parfois de son “pathétisme”. Il savait qui il était, et ce à quoi il tenait, et ses valeurs l’amenait à des actions cohérentes.
Mais il n’y a pas que Josh dans l’histoire. J’ai apprécié retrouver Mel et (spoiler : j’avais totalement oublié Richard haha). Je trouvais Randy à la fois ambigu et cliché, et il m’a intrigué. On découvre aussi une autre fille dans l’histoire, qui m’a intéressé, et que j’aurais vraiment voir plus.
En conclusion, j’ai passé un bon moment en compagnie de Josh, et je pense qu’à partir du moment où on se dit que ce n’est pas un livre pour se prendre la tête, ça passe tout crème, et ça détend même un peu. Et bonus : même s’il était mineur, il y avait encore un côté “technique du cyber” et ça m’a plu.