Les enfants de Mura tome 1 – La mer des larmes de Sophie Fischer

Prestidigitatrice, illusionniste et acrobate au sein du Cirque de la Lune Bleue, la jeune Zenaline est aussi rompue à l’art de la tromperie et du mensonge. Et pour cause : elle est une magicienne, une discipline taboue qui l’oblige à cacher qui elle est et à dissimuler ses pouvoirs. Enlevée par des marchands d’esclaves et conduite à des semaines de son île natale, elle trouve refuge sur la Navigatrice, un navire corsaire dont l’étrange capitaine consent à la ramener chez elle. Mais les derniers sursauts de la guerre contrarient le voyage, et quand l’ennemi en déroute commence à s’intéresser aux magiciens, Zenaline comprend que sa propre vie est menacée. Pourquoi les Nubraes cherchent-ils soudain à manipuler l’éther ? Quels secrets renferme le cristal que lui a légué sa mère ? Et qui est donc vraiment le capitaine Estrelaint, cet homme dont on raconte qu’il a été sauvé par la déesse des océans elle-même ?

Prix des auteurs inconnus 2023

Ce livre a été lu dans le cadre du Prix des auteurs inconnus 2023, puisqu’il fait partie des 5 lauréats de la catégorie imaginaire ! Je vous invite à découvrir ce prix qui permet de mettre en avant les auteurs autoédités ou édités dans des micros maisons d’éditions.

Mon avis

La Mer des Larmes nous emmène, pour ce premier tome, sur une mer déchaînée et impitoyable, en compagnie d’une héroïne sortant d’un cirque, et qui semble devoir se faire à un nouveau monde qu’elle ne connaît pas : le côté maritime de son monde. Et ce, saupoudré de fantasy et de magie, qui pour le coup était plutôt bien présentée, bien que déjà ancré dans l’esprit de tous les personnages.
En soi, c’était la grande qualité du récit, en plus de son écriture : l’univers. On nous propose des elfes, avec d’autres créatures, et une magie décrite qui paraissait assez particulière. Et on nous l’introduit avec soin, sans que ça semble décalé par rapport au reste.
Et puis, l’écriture se tient et est solide. L’autrice sait où elle va, le récit tient à peu près la route (on va en reparler), et malgré quelques répétitions et fautes par-ci par-là, ça restait agréable à lire.

Mais ce livre a un gros défaut qui, à mon sens, fais du coup perdre pas mal de bons côtés à la lecture. J’ai détesté son personnage principal. Alors, qu’on s’arrête tout de suite : ce n’est pas la pire héroïne que j’ai vue. Elle était en soi presque bien écrite (à un détail près), et les autres personnages aussi.
Mais je ne l’ai pas aimé. Sans être mièvre, elle m’a parue stupide. Bien sûr, c’était intéressant qu’elle puisse avoir peur et ne puisse pas faire les choses du premier coup, mais en vérité, elle est constamment à se mettre dans les ennuis et après à regretter parce qu’il y a des conséquences. Conséquences dont elle ne semble rien apprendre ensuite, et où les autres personnages continuent malgré eux de lui faire confiance. Ce qui fait que j’ai eu beaucoup de mal avec elle. Au-delà de ça, elle détient un pendentif qu’on nous présente comme “important et surtout à cacher”.
Ok, c’est bien, c’est l’enjeu du personnage. Alors pourquoi cet enjeu est détruit en deux deux même si on continue de nous rappeler “qu’attention, elle doit montrer sa magie sous aucun prétexte ?” C’était comme si soudain tout le monde pouvait voir qu’elle en fait. C’était désagréable et pas cohérent.

Il en reste que le reste du récit est agréable même si je confondais certains personnages, et je me suis douté d’absolument tout, du traitre à autre chose. C’est un peu dommage, parce que c’était du coup assez facile de voir les choses. Le livre se base peut-être trop sur des tropes déjà vu, je ne sais pas, mais pour moi, il n’y avait aucune surprise. Autre chose : je trouvais que parfois l’univers ne nous était pas assez bien développé et présenté. Je ne suis pas sûr d’avoir compris pourquoi les Nubraes étaient les ennemis, d’ailleurs. Mais pour ce dernier, ca peut être une faute de ne pas avoir bien lu, bien sûr. Et puis, ça reste un tome d’introduction, donc au final, peut-être est ce parce qu’on aura les informations par la suite.

Dans tous les cas, ça se lit bien, et si vous aimez les aventures maritimes avec des matelots, je pense que ça peut beaucoup plaire parce qu’on sent qu’il y a de la recherche à ce niveau, même si moi ce n’était pas ma tasse (de thé ou d’eau, on ne sait pas). C’est aussi sûrement pour ça que j’avais plus de mal avec la lecture.

Il y a des personnages haut en couleur, comme Valrant ou le Commandant, et ça restait bien écrit, bien tenu, et même à la fin, j’avais envie de savoir où allait aller l’héroïne. D’ailleurs, j’étais content que ça ne se finisse pas en total cliffhanger. J’appréciais le côté de l’ether et des esprits, aussi.
Mais je ne sais pas si je lirai la suite. Néanmoins, ça ne m’empêche pas de vous recommander cette lecture, si vous êtes du genre à aimer les aventures sur l’océan, les elfes, la magie, et toutes ces choses qui faisaient de La Mer des Larmes un tome d’introduction intéressant.

BDs #1 Heartstopper 4 & Nimona

Quand je lis des BDs, j’ai parfois des choses à dire, et souvent, c’est assez court, donc je fais des chroniques courtes. Voici donc le premier “lot” de BDs

J’avoue que je lis les Heartstopper avec pas mal de temps entre chaque, ce qui fait que lire ce tome 4 m’a semblé un peu flou, parce que j’avais oublié la moitié des choses. Mais peu importe. Ça ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture. J’aime cette lecture, parce que c’est réaliste. 

Ca sens la vraie relation, c’est doux, c’est beau aussi, et les personnages sont intéressants. Il y a des personnages secondaires qui ont tous leur façon d’être, et si parfois je trouvais que les dessins se ressemblaient un peu et que je confondais tel ou tel personnage, ça restait vraiment intéressant à lire. 

Parce qu’en fait, ce tome 4 parle d’un sujet important. Le sujet de rechute, le sujet de personnes qui ne vont pas forcément bien. Et tout ça entouré de conseils et messages super sains. 

Ça m’a fait du bien. Je me suis peut-être transformé en flaque de larmes, mais cette lecture m’a énormément fait du bien. Parce que je sors d’une mauvaise période, parce que ce roman graphique me parlait totalement, en me rappelant des choses importantes, que j’avais besoin de lire, d’un point de vue externe. 

C’est assez positif, et même si ça peut sembler parfois un peu “mièvre”, j’ai trouvé que ça touchait juste quand même, et que ça pouvait même être un peu dur. 

Du coup je suis curieux de lire le tome 5 quand il sortira, et surtout, j’ai bien envie de me relire les premiers tomes pour me remémorer l’histoire. 


J’avoue que c’est après avoir vu un bout du film, et avoir été charmé par celui-ci, que je voulais lire la bande dessinée. Je savais que ça serais un peu différent, on m’avait prévenu, mais j’ai tout de même retrouvé certains passages qui m’ont fait sourire. Et au delà de ça, cette BD était plaisante à lire. Le dessin était cool, pas complexe, un peu comique, mais en même temps, quand les choses deviennent plus sérieuses, ça changeait d’ambiance assez facilement. 

Par contre, pour l’objet livre, j’ai acheté le “petit” format, et je ne sais pas si c’est un coup de malchance ou non, mais ma BD s’est cassée et fragilisée assez rapidement alors que je ne suis pas du genre à les maltraiter… 

En soit l’histoire est drôle et intéressante, on renverse les codes des méchants et des gentils, avec des personnages atypiques, qui ont un passif liés entre eux. Ballister est un méchant avec des “lois” et Goldenloin celui qui tente de lui prouver qu’il ne le déteste pas tant. 

Et il y a Nimona. Qui est une sorte de sidekick qui apparaît comme une fleur, et qui, au final, est un personnage clé de l’histoire puisque la BD en porte son nom. 

J’ai un peu regretté qu’on ait moins le côté “non binaire” du personnage que dans le film, mais les messages passés sur le statut du monstre, et de “qui est le méchant” restait intéressant. La relation des personnages aussi. 

Et j’avoue j’aurais voulu avoir une suite, même si en vérité ça se lis bien et que la fin semble logique. 

Donc j’ai apprécié ma lecture, et ne regrette pas de l’avoir lu, bien au contraire. 

Sorcières associées d’Alex Evans

Dans la cité millénaire de Jarta, la magie refait surface à tous les coins de rue. Les maisons closes sont tenues par des succubes, les cimetières grouillent de goules… Pour Tanit et Padmé, sorcières associées, le travail ne manque pas. Mais voilà qu’un vampire sollicite leur aide après avoir été envoûté par un inconnu, tandis que d’étranges incidents surviennent dans une usine dont les ouvriers sont des zombies… Tanit et Padmé pensaient mener des enquêtes de routine, mais leurs découvertes vont les entraîner bien au-delà de ce qu’elles imaginaient. À Jarta, les créatures de l’ombre ne sont pas les plus dangereuses…

Mon avis

Je pense, que si j’avais lu ce livre à un meilleur moment de ma vie, je l’aurais sûrement lu plus vite, et j’aurais peut-être plus apprécié ma lecture. En soi, j’ai aimé ce livre. On nous plonge dans univers à demi oriental, avec une magie nommée le Pouvoir, et deux sorcières au caractère bien trempé, mais différentes chacune. J’ai bien aimé ma lecture, parce que l’univers était rafraîchissant et intrigant. Je l’ai bien aimé aussi, pour son humour. Ses personnages qui sonnaient vrai, et son écriture aux qualités indéniables. J’ai bien aimé aussi le fait qu’on avait des créatures comme les gremlins qui côtoyaient des djinns, des vampires, des zombies, et autres choses bien étranges.

Honnêtement, le récit est dynamique, ça se lit bien, on a des recroisements, et une intrigue qui tient plutôt bien la route. Une petite enquête, voire plusieurs, qui finissent au bout d’un moment par se mêler entre elles plus ou moins. Et c’était chouette. Mais, je ne sais pas, j’ai décroché. Est-ce que c’est parce que les zombies, c’est pas ma came ? Qu’encore une fois ce n’était pas la période pour le lire ? Mais au bout d’un moment, les personnages ne m’intéressaient plus trop, et aussi, je trouvais dommage qu’on n’ait pas tant de recroisements entre les deux personnages principaux. Il y en a bien sûr, mais des fois, elles me semblaient survolées.

Je ne sais pas ce qui a pêché avec ce livre, mais je le conseille si vous aimez la fantasy. D’autant que s’il y a une romance à l’intérieur, elle est soft, et ça fait du bien. Du coup… C’est un bon livre que je recommande, mais qui, moi, ne m’a pas conquis ?

Vert-de-Lierre de Louise Le Bars

Olivier Moreau, écrivain délaissé par la Muse, retourne dans le village de sa Grand-Mère, récemment décédée, pour mettre de l’ordre dans ses affaires comme dans son esprit. Il y renoue avec les souvenirs de son enfance, et redécouvre un étrange personnage de conte populaire local surnommé le Vert-de-Lierre, cet antique vampire végétal qui le fascinait enfant. Cet intérêt va déclencher des visions et cauchemars chez l’écrivain en mal d’imaginaire ainsi que la rencontre de deux femmes tout aussi intrigantes l’une que l’autre.
À quel prix Olivier retrouvera-t-il sa muse ?

Mon avis

J’avoue que le résumé offre l’ambiance gothique et végétale que le livre nous dépeint. Si je suis un peu friand du côté gothique des livres, le côté plus sensuel n’est pas réellement ce qui m’intéresse le plus dans ma lecture. Néanmoins, j’ai quand même aimé ce que lisais. C’est un livre à ambiance, où on nous présente un conte, qui rencontre la réalité, sous les yeux rationnels d’un héros que j’ai trouvé alors très stupide. 

Mais il n’est en soit pas stupide, il est… Rationnel. Sa dissonance cognitive fait qu’il ne comprend pas de suite le lien entre tout ce que son esprit lui souffle. Même si, pour nous, lecteurs, ça peut être tout de même assez frustrant. 

J’avoue avoir apprécié l’élément qui se dégageait du livre. Peut-être qu’à certains endroits, j’ai trouvé que ça faisait un peu beaucoup de végétal à mon goût, ça m’a plu tout de même. D’autant que j’adore le lierre, et qu’il y avait cette notion noueuse, et empoisonnée, qui se détachait de la beauté des feuilles, dans les mots donnés par l’autrice. 

Bien qu’à certains endroits, l’écriture m’a semblé trop simpliste, à d’autres moments, et notamment dans le récit de Rose, on sentait la volonté d’une poésie végétale, et c’était assez sympa à lire. 

Ça m’a rappelé l’art nouveau. Et bon, c’est mon mouvement artistique préféré, donc j’avoue, ça m’a un peu touché. Ce côté très organique, féminin. On a l’histoire d’un personnage mystérieux, le “Lierreux” même si le suspens à mon goût n’est pas très élevé et qu’on comprend vite qui est quoi quand comment. Peut-être que c’était un peu trop rapide de se douter de ce qu’il se trame.. Ce qui a rendu encore plus frustrant l’existence du héros et de sa rationalité. Aussi si de mon côté Rose ne m’a pas ensorcelé, j’ai trouvé que son côté envoûtant était assez bien décrit.

Du reste, j’ai aimé l’idée de la créature, c’était mon plus grand mystère. Qu’est ce que c’était exactement. Et au final, c’est juste un Vert-de-Lierre, une sorte de mélange étrange entre plusieurs mythes que je connais bien. A vrai dire, j’ai même pensé à Mélusine, parce que je l’associe souvent aux cheveux roux même si en soit je ne sais pas s’il y a un lien.

Et il y a un côté assez féministe, sur la délivrance de la femme, de ses besoins, sur l’emprise de l’homme qui se pense tout permis et qui ne vois en elle que son corps et rien d’autre. Néanmoins j’aurais aimé… Je ne sais pas, une délivrance peut-être plus marquée, mais ça n’empêchait que le message était bien passé pour moi. 

Par contre, ce que j’ai apprécié, c’est qu’à aucun moment le livre ne se voulait vulgaire. Et si encore une fois, je crois que tout ce qui est sensuel, ça ne marche pas trop quand il s’agit du format livre sur moi, c’était bien que ça soit juste sensuel et pas plus.

Ainsi, j’ai bien aimé ma lecture, qui répond à sa promesse narrative, et nous plonge dans une certaine ambiance qui, si elle ne m’a pas conquise jusqu’au bout, m’a été agréable à lire. 

La voix des disparus de Pierre Vergeat

En 2004, le village de Cherchebruit a été le théâtre d’horribles évènements. Le squelette d’un enfant retrouvé au fond d’un tronc. Un message codé jamais déchiffré. Deux adolescents qui se volatilisent sans laisser de trace. Parmi eux, le frère d’Eneko. Dix-sept ans que l’agent de police tente de se remettre de cette tragédie. Il pensait pouvoir enfin tourner la page, mais quand il reçoit un appel d’urgence en pleine nuit lui signalant la disparition d’une adolescente, le cauchemar recommence. Le policier en est certain : La chose qui hante les bois s’est réveillée, et d’autres personnes pourraient être en danger. Et si derrière les légendes se cachaient des faits encore plus terrifiants ?

Prix des auteurs inconnus 2023

Ce livre a été lu dans le cadre du Prix des auteurs inconnus 2023, puisqu’il fait partie des 5 lauréats de la catégorie littérature noire ! Je vous invite à découvrir ce prix qui permet de mettre en avant les auteurs autoédités ou édités dans des micros maisons d’éditions.

Mon avis

Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce livre aux chroniques dithyrambiques. Je craignais un peu, mais suis tout de suite tombé sur un récit à la plume intéressante malgré ses quelques faiblesses.

Parce qu’en effet, c’est surtout la plume (et les légendes insérées dans le récit) qui donne sa saveur au roman. Bien que facile en terme de structure à quelques endroits, elle est très émotionnelle. Nous ne sommes pas dans un récit dans lequel l’enquêteur enquête et où quelques personnages sont intéressants et font l’histoire et que le meurtrier semble inatteignable. Le choix de l’auteur est de nous plonger dans la vie des personnages, dans leur passé, et dans tout ce qui fait d’eux ce qu’ils sont et leurs relations. Alors oui, Eneko est un peu lâche, Lionel un peu colérique et Amaya légèrement passive, mais à chaque personnage son explication, ses émotions.

Et j’avoue que je ne m’attendais pas à dévorer le récit si vite. La preuve que si : en à peine une journée, j’avais lu la moitié. J’ai beaucoup aimé ce type d’écriture émotionnelle, touchante, qui certes peut à des endroits paraître répétitive (notamment avec Lionel et son Soleil qui perdait de sa saveur en terme de phrase), voir nous rendre confus sur la temporalité, mais qui offre toute la diversité de personnages qui souffrent, évoluent, doivent faire avec une disparition mystérieuse et enquêter sur une sorcière mystérieuse.

À y réfléchir, il y a bien sûr quelques défauts de cohérence de récit, particulièrement sur la disparition de Loria, et quelques facilités. Mais et alors ? C’est ce que je me suis dit quand j’ai terminé ma lecture. On nous promet une histoire sombre, avec une légende de sorcière basque en fond, et des personnages tordus et tourneboulés. Et moi, j’ai sauté à pieds joints dedans. Il faut dire que l’auteur sait nous maintenir en haleine : chaque chapitre que je finissais, j’avais envie de lire le suivant, parce que le cliffhanger ou le twist se tenait devant moi et que je ne savais pas résister. Et vu qu’ils étaient courts, il était facile de me dire “allez, encore un”.

L’enquête était intéressante, un peu tarabiscotée à quelques égards, et tout tournait autour d’un seul personnage peu agréable, mais j’ai aimé la justesse des personnages décrits. De leurs erreurs, de ce qu’ils apprennent.

J’ai aimé ce que je lisais, j’ai trouvé que ça avançait bien, et si je déplore donc quelques répétitions, moi ça m’allait.

Et je tiens à dire que s’il y a une forme de fantastique dans l’histoire, j’ai apprécié celle-ci et cela nous laisse le doute.

Il y a tout de même quelque chose que je reprocherais d’un peu plus dommageable à mon goût, mais en même temps, je ne peux pas le dire vu tout ce que ça spoilerais, et heureusement, ça ne gâche pas le récit ni le twist final.

Mais en tout cas, si vous aimez les écritures pleines d’émotions plutôt que les enquêtes froides, je pense que ce livre pourrait vous intéresser.