Oliver Twist de Charles Dickens

Dans un orphelinat de l’Angleterre victorienne, Oliver Twist survit au milieu de ses compagnons d’infortune. Mal nourri, exploité, il est placé dans une entreprise de pompes funèbres où, là encore, il ne connaît que privations et mauvais traitements. Oliver endure tout, jusqu’au jour où une provocation de trop le pousse à s’enfuir vers Londres.
Epuisé, affamé, il est recueilli par une bande de jeunes voleurs qui travaillent pour le vieux Fagin. Entre Dodger, Bill, Nancy et les autres, Oliver découvre un monde cruel où seules comptent la ruse et la force.
Arrêté pour une tentative de vol qu’il n’a pas commis sur la personne de Mr. Brownlow, Oliver ne trahit pas sa bande et s’attire la bienveillance du brave homme. Mais Fagin et Bill ne tardent pas à remettre la main sur lui et l’obligent à participer au cambriolage de la demeure de son bienfaiteur…

Défi des dix familles 2023


Famille : Dans un carambar
Personnage : Sheldon Lee Cooper
Rang : Cousin 2
Défi : Le prénom de l’auteur comporte un C, un L et un S

Mon avis

Je dois d’abord dire que j’ai lu une courte version de ce livre (environ 100 pages), un apparent vieux livre pour enfant, avec des vieilles illustrations. Et qui…S’appelait “Olivier Twist”. Ca m’a assez perturbé, mais j’ai fais avec. 

On nous cause d’Oliver Twist (je vais l’appeler comme ça maintenant), qui se retrouve à vivre une vie de misère, pour découvrir un jour qu’en fait, il mérite un peu plus de bonheur que ça. En effet, il va croiser la route de quelques personnes bienveillantes. 

J’avoue que lire une version courte, fais que j’ai vraiment eut l’impression de passer à côté de tout un tas de choses, et que c’était assez perturbant. Au delà de ça, j’ai trouvé Oliver assez touchant. Et quelques personnages sympathiques, bien que le livre ne rentrait pas en profondeur dessus. J’avoue avoir aussi un peu comparé avec le disney (qui n’a en fait quasiment rien à voir avec le livre). 

J’avoue que l’écriture fait bien son époque, et qu’à quelques moments ça m’a fait décroché. Mais en même temps, je voulais voir ce que donnais un livre de Charles Dickens et je me suis pris à apprécier sa façon de jauger la société, me rappelant au passage Victor Hugo. J’ai surtout lu pour ça, le côté de la critique de la société de cette époque là. Sinon, je n’ai pas trop accroché à l’histoire, et je suis quand même content d’en avoir eut une version rapide. 

Ca restait appréciable et rapide à lire. Je ne pense pas lire un jour la version longue, mais si je suis tenté par un aute Charles Dickens, peut-être que j’essaierais. 

Le phare au corbeau de Rozenn Illiano

Agathe et Isaïah officient comme exorcistes. L’une a les pouvoirs, l’autre les connaissances ; tous deux forment un redoutable duo.
Une annonce sur esoteric.net, le réseau social des sorciers, retient leur attention. Un confrère retraité y affirme qu’un esprit nocturne hante le domaine d’une commune côtière de Bretagne et qu’il faut l’en déloger. Rien que de très banal. Tout laisse donc à penser que l’affaire sera vite expédiée.
Cependant, lorsque les deux exorcistes débarquent sur la côte bretonne, le cas se révèle plus épineux que prévu. Une étrange malédiction, vieille de plusieurs générations, pèse sur le domaine de Ker ar Bran, son phare et son manoir.
Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, il leur faudra ébranler le mutisme des locaux et creuser dans un passé que certains aimeraient bien gardés enfoui…

Mon avis

Je dois avouer une chose : j’ai dévoré ce livre en peu de temps, après avoir repris ma lecture après une coupure. Il faut dire que, je pense que cet ouvrage ne pouvais que me plaire. On y retrouve beaucoup de choses qui me touchent, me plaisent, des tropes que j’apprécie… Entre la Bretagne, les personnages LGBTQ+ et diversifié, et le côté surnaturel qui m’a rappelé quelques autres œuvres que j’aime en ce sens (comme l’anime de Ghost Hunt), je pense qu’il ne pouvait que me parler.

Au-delà de ça, entre l’écriture assez moderne, avec une héroïne un peu particulière, qui doit trouver sa place, et qui a un syndrome de l’imposteur, et une atmosphère très particulière, entre mystique et onirique…
J’y ai trouvé mon compte. On retrouve donc Isaïah et Agathe qui sont des exorcistes du paranormal, et qui se complètent par leur pouvoir. Ils vont se retrouver à Ker a Bran en Bretagne, où un phare mystérieux entouré de nombreuses légendes les attendent.

En plus de ça, au fur et à mesure, on a quelques autres points de vue sur le passé de l’endroit, avec Théophile ou Gwennyn. Tout m’a intrigué dans ce récit, et même si finalement, j’ai deviné ce qui allait se passer, dû au fait qu’il y a quand même pleins d’indices laissés, j’ai trouvé ça intéressant. Dans la façon dont s’était fait, dans le côté touchant des personnages, notamment Gwennyn qui était délaissé par un peu tout le monde. Mais aussi comment le surnaturel nous était présenté, ses règles, ses limites.
J’avoue que même après avoir fini ce livre, j’ai envie de retourner à Ker a Bran et ses mystères, ses fantômes et ses passés tragiques.

Même si la fin m’a sonné un peu facile, au final, tout semble logique. Que cela soit la présence des points de vue, cette fin “facile”, etc.
J’ai bien aimé suivre le déroulement de l’histoire, et de son univers mystérieux. D’autant qu’il y avait un côté assez réel sur les personnages, et que j’aurais bien aimé en voir plus.
Plus qu’un one shot, j’avais l’impression de voir l’introduction à une éventuelle série pour suivre les personnages au fur et à mesure.
Ça me donne envie d’en avoir plus, à Ker a Bran ou non.

Donc oui, j’ai beaucoup aimé ma lecture.

Forthill tome 4 de Vanessa Altmeyer

Rien ne va plus à Forthill !

Une étrangère débarque d’Asie pour épouser un Pendrake, et Ian pourrait bien être la cible privilégiée de ce mariage arrangé.

Sans parler de cette nouvelle commissaire qui en fait baver à Keith, Lisa ne sait plus où donner de la tête ! Surtout que son ami réclame son aide à propos d’une affaire de cambriolages… surnaturels, bien sûr.

Par chance, elle peut compter sur sa sœur adoptive Cat pour la soutenir. Enfin, si cette dernière n’est pas trop accaparée par cette bande bizarre avec qui elle traîne ces derniers temps.

L’heure du choix a sonné pour Lisa : amour, magie, ou famille ? Que lui faudra-t-il sacrifier pour surmonter les obstacles qui jalonnent sa route ?

Quand on souhaite devenir une “femme de pouvoirs”, gare à la concurrence !

Pré-note

Je tiens juste à dire que je suis dans les remerciements, que ça m’a surpris, fait plaisir, et que ben… C’est assez cool 😀

Cet avant dernier tome de la série Forthill, j’avoue avoir mis un peu de temps à le lire. Pas parce qu’il ne me plaisait pas. Juste…J’ai perdu le livre. Dans la mesure où j’ai aussi perdu le tome 1, je me dis que je suis peut être maudit, hahaha. Mais bon, au moins, j’ai retrouvé ce tome.

Mon avis

Ce tome-ci nous présente, comme pour les derniers tomes, plusieurs histoires en même temps, qui s’imbriquent les unes dans les autres au fur et à mesure. On a d’un côté l’arrivée d’une dragonne asiatique, Hanayuki qui est venue se marier avec un des membres de la famille Pendrake. De l’autre, une affaire de cambriolage qui mène à des corruptions policières. Et enfin, l’arrivée de Cat People à Forthill.

J’ai beaucoup apprécié retrouver le côté magique de Forthill. L’utilisation de la mythologie celte, et des autres mythologies. C’est vraiment le côté que j’apprécie le plus dans cette série de livres. Le travail de recherche, le fait que ça change de d’habitude. Mais aussi, le fait que j’adore la mythologie celte, et qu’on retrouve quelques éléments (comme l’Ankou pour cette fois).

Au-delà de ça, j’ai retrouvé ce que j’apprécie chez Forthill : le fait que même si c’est pas mal centré romance, ça ne fait pas un livre trop ennuyeux à lire. À comprendre par là, que je suis loin d’être un grand fan des romances paranormales. D’abord pour le côté parfois problématique de ce genre, ensuite parce que… Je ne suis pas fan de ça, c’est tout. Mais dans Forthill, les relations sont agréables à suivre, évoluent, et me dérangent moins.

J’avoue néanmoins que ce tome m’a moins plu que son prédécesseur. Mais comme pour le tome 2, je pense que ça viens du fait que le côté enquête m’a moins interpellé. Etait moins dans les tropes que j’appréciais. Et que la première partie du récit était correct, mais sans plus pour moi. D’autant, qu’il est facile de deviner qui quoi, comment (j’avais deviné pas mal de choses).
Mais une fois dans la deuxième partie, je trouve que tout de suite, c’est plus appréciable. Je me suis inquiétée pour Cat. J’ai aimé continuer de voir la magie de Lisa évoluer. J’ai apprécié les enjeux présentés vis-à-vis des Pendrake. Il y a quelque chose de vraiment réaliste dans toute cette magie, et c’est agréable.

Il faut dire que l’autrice a une plume qui ne baisse pas en qualité, au contraire. J’aime beaucoup sa façon d’écrire, qui, tout en justesse et en humour, nous embarque directement dans son univers. Je me retrouve souvent à vivre le récit.

J’ai été inquiet pour certains des personnages, j’ai apprécié voir ce qu’il se passait, on voit un autre pan de l’univers de Forthill, on découvre de nouvelles choses comme à chaque fois. Et bien sûr, notre héroïne se retrouve dans tout pleins d’affaires où elle s’en prend parfois plein la figure, parce que même si elle commence de plus en plus à avoir l’habitude cet univers plein de sorcellerie, elle a encore beaucoup de choses à apprendre.

J’aime beaucoup la relation entre Cat et Lisa, et j’avoue apprécier aussi la famille Pendrake dont on découvre encore quelques aspects dans ce livre. Et j’ai bien aimé les personnages qu’on découvre, comme Shona.

J’ai hâte de voir ce qu’il va se passer dans le tome 5. De ce que j’ai compris, ce n’est pas tant un dernier tome qu’un dernier tome d’un premier arc. Ça me rend très curieux !

Nouvelle apparence du blog

J’ai pris conscience que de toute évidence, ce blog avait besoin d’un peu d’amélioration en terme de visuel et d’expérience utilisateur 😀 Du coup je me suis amusé, et voici la nouvelle version de KoalaVolant Chronicles :3

(et oui, j’ai pas grand chose à dire de plus mdr)

Les images ont été trouvées sur Freepik.

La Geste de l’invincible guerrier de Louis d’Arempière

« Peu de cités m’accueillent de bonne grâce et celles qui le font finissent par le regretter.
Le peuple me prend en haine et le prince décide de me chasser.
Alors je le tue, je brûle sa ville et mon voyage reprend. »

En un pays lointain, un guerrier invincible arpente le désert, semant la mort et la destruction dans chacune des cités qui ont la témérité d’avoir recours à ses services. Morgrave Brûle-cités tue tous ceux qui osent le défier ; sa force inégalable et son invulnérabilité suscitent la crainte et la convoitise des princes du pays.

Alors que la peur inspirée par sa brutalité l’emporte partout, un seul seigneur se risque malgré tout à engager Morgrave : Jurel, prince de Vissérone. Il lui confie une mission singulière : affronter et tuer chaque jour Alounaï, une prisonnière possédant un don de résurrection. Mais la captive est fille de prince : malgré ses quatorze ans, elle ne perd pas espoir et combat avec bravoure. Revenant à la vie après chaque mise à mort, elle contraint son bourreau à s’acquitter indéfiniment de sa besogne.

Cette surprenante adversaire pourrait-elle ébranler le meurtrier le plus endurci du pays ?

Brûlant désir de vengeance, affrontements exceptionnels, mais surtout rencontre bouleversante, découvrez le duel mythique d’un guerrier invincible et d’une princesse déterminée. Un conte initiatique captivant !

Pré-note

Je remercie Librinova pour m’avoir permis d’accéder à la lecture de ce service presse. Et je remercie son auteur pour l’avoir écris.

Et petite note : j’avais lu “Les éléments oubliés” publié chez Librinova, et il y a une ambiance qui me l’a un peu rappelé.

Livre lu aussi pour le jeu des dix familles 2023 :
Famille : Dans une ruelle sombre
Personnage : Ellie (The Last of Us)
Rang : Enfant 1
Défi : Un personnage revient d’entre les morts.

Mon avis

Intrigué par un synopsis plutôt original, je ne savais pas à quoi m’attendre avec La Geste de l’invincible guerrier. Et j’y ai trouvé un récit, mêlant une sorte de conte philosophique, des personnages mystiques et mystérieux, et des messages déposés avec douceur entre deux actes cruels.

Je m’explique : j’avais sincèrement l’impression de lire Le Petit Prince, dans un contexte tout à fait différent, mais au but similaire. Apprendre au lecteurs quelques belles paroles, quelques beaux messages. Et j’ai trouvé que ça fonctionnait plutôt bien. Orienté sur le thème de la mort et de la guerre, le récit nous présente Morgrave, un homme invincible et sans pitié. Et Alounaï, une jeune fille qui se retrouve à ressusciter à chaque fois qu’on la tue.

Et c’est bien là une malédiction, puisque la jeune fille se retrouve tuée chaque jour par le guerrier pour le simple plaisir d’un prince fou et cruel.
J’avais peur de me lasser des morts, de me retrouver avec un récit cruel et peut-être même machiste, je dois bien l’avouer.

Mais tout dans le livre est fait avec justesse. Et Alounaï est un personnage si sage, si triste… J’ai énormément adoré ce personnage mature, qui savait parler avec justesse, et qui touchait par sa candeur, sa bonté et son optimisme. Et ainsi, j’appréciais grandement ses actions sur Morgrave.
Si finalement, on reste sur le thème du “méchant qui devient gentil par la gentillesse”, ce n’est pas fait de façon mièvre et incohérente. Tout se fait petit à petit et j’ai trouvé ça fantastique. Je me surprenais à vouloir continuer ma lecture, à ne pas décrocher.

Il y a un côté hors du commun dans cette lecture. On n’est pas sur un livre de fantasy. Ou sur un conte. Pas tout à fait. On est un peu sur tout ça. Et j’ai vraiment adoré la douceur du récit, ces personnages si bien posés, que j’imaginais. J’imaginais les scènes. Je les voyais se dérouler devant moi. J’entendais la voix des personnages. Je me retrouvais devant cette porte amenant au désert. Je me retrouvais dans ce palais si parfait.
Et le rythme ! Ce rythme de récit, où les phrases sont bien coupées, les moments bien tranchés. On ne s’ennuie à aucun moment. Et plus que ça, on découvre les choses au fur et à mesure, le récit évolue, et tout ce qui semble déjà posé peut changer par un non-dit.

J’ai aimé voir Morgrave évoluer. Découvrir la douleur. Découvrir la peur. Se sentir soudain plus humain, lui qui ne l’avait jamais été jusque-là parce que personne ne l’avait considéré comme tel. En mourant chaque jour, Alounaï rend vivant ce guerrier sans peur.
Alors bien sûr, j’ai redouté la fin. Je ne voulais pas quitter les personnages, je ne voulais pas perdre Alounaï. Ou même Morgrave.
Mais voyez-vous, si dans son synopsis, La geste de l’invincible guerrier, semble nous présenter un récit brutal et morbide… Il est vraiment… Apaisant ? Doux ? Jusqu’à sa fin. Émouvante, certes, mais c’est beau à lire. Les dialogues tranchent avec le côté brutal qui finalement n’est pas le personnage principal.

Bref. Ma lecture en a résulté sur un mini coup de cœur que je ne regrette pas d’avoir découvert. Je vous recommande de faire l’expérience, de lire ce livre, et de découvrir ce qu’il vaut.