Printemps 2018, Romane, Camille et Agathe, trois inséparables aux personnalités variées et aux vies bien différentes, vont vivre un évènement hors du commun qui va chambouler leurs destins. Une série de péripéties va mettre à mal leurs convictions et leurs projets respectifs, dans un décor parisien aux multiples facettes.
Entre rires et larmes, leur complicité sans failles sera-t-elle suffisante pour leur permettre de se frayer un chemin vers le bonheur ?
Inspiré de l’actualité et de faits réels, cette fiction nous plonge dans le monde du cinéma, nous immerge dans le combat à la fois ordinaire et quotidien de femmes bravant les difficultés imposées par un système parfois impitoyable. Un roman résolument féministe, qui évoque les questions de la société contemporaine, portées par des mouvements sociaux en plein essor.
Je remercie Simplement.pro et Emily Audrin pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
Inspiré de l’affaire Weistein, et faisant même un “clin d’œil détourné et bien plus féministe” à Roman Polanski, Les Pieds dans le tapis, conte le récit choral de trois amies, aux vies bien différentes, mais aux aspects qui ont permis à l’autrice de présenter quelques revendications féministes.
Si je dois avouer que la lecture de l’ouvrage m’a paru parfois laborieuse du fait que j’ai du mal avec les ouvrages écrit au temps du présent, et que la mise en page de l’e-book avait d’étranges bugs (entre sauts de lignes impromptus, tirets à des endroits inappropriés et manque de tirets de dialogues…). J’ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture.
Notamment, le côté féministe. J’avoue que le côté plus “féminin” (et ce n’est pas la même chose) m’emballait moins, mais tous les passages fait pour dénoncer des choses encore trop tolérées dans ce monde, étaient très appréciables. Et surtout, fait avec justesse. On a des moments à nous donner envie de jeter des cailloux sur des personnages. Ou des moments importants pour se rappeler de ce qu’est le féminisme.
On a aussi une évolution de personnages qui justement montre des personnages féminins forts, et qui savent ce qu’elles désirent, malgré leurs doutes, leurs colères, etc. Il y a aussi une amitié entre trois filles assez “opposées”, mais qui s’entendent comme les doigts de la main, et dont j’ai aimé le soutien perpétuel entre les trois, qui semblait juste, et sympathique à lire.
J’avoue avoir notamment apprécié Candice, parce qu’elle me semblait pétillante et surtout, un personnage plus complexe qu’il n’en a l’air. Mais j’ai aimé Camille pour sa “douceur”, Agathe pour son côté plus “féminin” et Romane qui ne savait pas tenir sa langue.
Ce livre est plutôt fait de dialogues, mais ceux-ci sont tout à fait maîtrisés, et m’ont fait sourire, rire, ou même parfois, touché. Si j’avoue avoir occasionnellement trouvé quelques longueurs, la structure du récit et son rythme en restent tout à fait corrects. L’autrice n’hésite pas à jouer d’ellipses, et s’est servi du “rendez-vous habituel” des trois filles pour nous permettre de savoir comment les choses avançaient.
Je dois dire que ce livre est aussi assez optimiste. Les personnages s’en sortent, et tout se passe relativement bien pour eux. Ce qui est… Une bonne chose, je dirais. Parce que le monde a besoin de livre où les femmes qui se battent, gagnent à la fin.
Au fond, je pourrais parler assez longuement du récit. Des passages où Candice aide Agathe, de la sororité présente dans tout le livre. Où on nous présente des couples assez sains. Des femmes qui ne savent pas comment faire dans leur vie à cause d’hommes du passé qui les ont blessés, mais qui savent se remettre. Des passages hilarants. De moments touchants et romantiques (j’avoue avoir surtout apprécié la relation entre Candice et Romane).
Ce livre se laisse lire, malgré tout ce que j’ai pu tirer comme défaut, et quelque part, il fait du bien.
Bonus pour les fans de cinéma, ou de La La Land, je trouve qu’on retrouve cette ambiance passionnante du monde du cinéma, bien que cela serve aussi à en montrer les mauvais côtés (ce qui n’est pas un mal, bien sûr !).