Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants: Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s’engagent sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les énigmes.
S’il m’a été compliqué de le finir, et que j’ai mis bien deux mois et une crise sans lecture pour parvenir à le terminer, ce n’est pas pour les raisons que certains pourraient penser. Je déteste les fins, et plus encore, celles qui semblent évidemment floues.
J’ignorais comment allait se terminer cette saga.
Mais j’ai apprécié sa fin. Il est indéniable qu’on découvert un tas de trucs sur l’univers dans ce livre, qu’on a des twists à peu près à chaque chapitre, et que le personnage d’Ophélie a un arc entier d’évolution.
Et j’ai adoré.
J’ai trouvé ça ultra complexe mais ultra imaginatif et intéressant. Tout prends son sens, et tout obtient une réponse.
Si tous les twists n’ont pas été extraordinaires (j’avoue que l’identité de Dieu m’a paru un peu sortir de nul part même après explication), j’estime que ça restait très cool.
Et dur à lire. Stressant aussi. Quand on est attaché à des personnages, et qu’ici, on ne peux pas s’attendre à autre chose qu’une fin douce amère…C’est compliqué. Mais qu’est ce que j’ai aimé ma lecture. Entre la découverte des échos, la douceur du récit, de son écriture… On redécouvre des personnages, on apprend à mieux les connaître.
Il y a quelque chose de très méta sur l’écriture, aussi, un peu qui m’a fait parfois penser à l’histoire sans fin (mélangé à Alice aux pays des merveilles).
Ce livre est pour moi assez unique, et si j’ai galéré à le lire, je pense qu’il va rester longtemps dans ma mémoire.
A vrai dire ma chronique est courte, mais je pense que le fait de l’avoir lu sur deux mois fait que je ne sais pas quoi en dire. Sinon qu’il est cool. Et que je ne comprends pas pourquoi les gens n’ont pas compris. Par contre, je peux comprendre qu’on apprécie moins la fin, parce que l’auteur ne nous laisse pas sur quelque chose de mièvre et parfait.