Alors que la nouvelle se répand en Keltia, Yuri, ramenée de force à l’ambassade du Japon, est déterminée à reprendre sa liberté malgré tout.
Mais comment fuir, et où trouver refuge ? Seul le Rail semble désormais capable de lui donner asile…
Après les débuts en fanfare de la série La Dernière Geste de Morgan Of Glencoe, romancière et harpiste professionnelle, voici enfin le deuxième tome très attendu des lecteurs et lectrices.
J’ai du mal à faire cette chronique, parce qu’étant bêtalecteur de cette saga, j’ai trop l’habitude de commenter déjà en direct mon ressenti. Plus, j’ai tellement l’habitude de tout analyser plus ou moins, que je pourrais en écrire une thèse.
La chronique de ma soeur se trouve ici : clique
Cet ouvrage a été lu en lecture commune avec ma grande soeur. Il faut dire que, la Dernière Geste, on le lit en famille (mon père les lit aussi).
Il a aussi la particularité de m’être dédié (je suis Harukaze-chan), et je connais cette dédicace par coeur. Ce n’est que la deuxième fois que je lis ce tome 2 au complet (par rapport au tome 1 que j’ai lu au moins 6 fois). Et j’avais oublié que de fait… Il est le tome du deuil et du changement. Un tome donc, plein d’introspection et d’envie de grandir.
Avec aussi un sacré paquet de rebondissements, on va pas se le cacher. Bien qu’il ne soit pas mon tome préféré, je l’adore quand même autant que les deux autres. On retrouve les personnages qu’on a laissé dans le tome 1, après que les Egoûts soient tombés. Autant dire que ce début n’a rien de joyeux.
Puis, quelques personnages se retrouvent tous sur le Rail, et semblent tous se soutenir mutuellement, tout en apportant de l’animation dans le train. Et à côté de ça…Il y a Louis-Philippe et la vie à la cour de France.
C’est fou comment ces tomes m’entrainent à chaque fois de façon exponentielle. Je suis toujours à fond, je commente comme si je regardais une série, je grogne, je ris, je pleure, je me mets en colère. J’aime beaucoup le passage qui se passe après le Solstice, pour ce que ça amène en terme d’évolution personnage. J’aime Pyro, son optimisme, son adolescence et sa franchise. J’aime Bran, et sa façon de se construire après la perte de son père. J’aime Yuri, et son envie de savoir où aller, qui elle est. Et j’aime tous les autres. Kenzo et ce qu’on découvre sur lui, l’évolution de Ryûzaki et Levana vis-à-vis de leurs sentiments envers les gens de Keltia, le fait que, quand quelqu’un se retrouve au contact des gens ouverts d’esprits, bizarrement il évolue d’un coup. Et même si je déteste Louis-Philippe (mais que j’adore son petit frère et sa maman), j’aime le fait que c’est un imbécile, et qu’il ne veut pas, et refuse obstinément, de sortir de son petit monde à la noix et d’évoluer un tant soi peu. Ce personnage est incroyablement idiot, et pourtant redoutablement intelligent. Mais surtout, très très frustrant. Et pourtant, malgré ma haine envers lui, je n’arrête pas de continuer mes analyses sur lui. C’est un personnage complexe, et qui, d’un autre point de vue, aurait pu être le protagoniste d’une histoire.
Mais plus encore que le devenir des personnages, j’aime les messages de ce livre. J’aime la bienveillance qu’il en ressort, que ça soit par les paroles véhiculées par Ren, ou par les autres. J’aime le fait que ce livre me fout des gifles à chaque fois que je le lis, pour m’apprendre la vie, et un peu, juste un peu, me dire que ça va aller.
Aussi, à ma deuxième lecture, j’ai découvert des choses, compris d’autres choses, et ça, ça m’arrive aussi assez souvent. (Ca et les références à tout pleins de trucs).
Je pourrais passer encore des heures à en parler. Du fait que chaque point de vue offre une suite à l’histoire, que chaque relation de personnage est différente et intéressante. Que certains des personnages sont hypant à mort. Qu’on peut passer de la haine envers un personnage, à le suradorer l’instant d’après. Que les cultures sont respectées. Qu’il y a tellement de représentations que je me sens tout ronronnant de bonheur. Que l’humour est trop bien. Que quand je le lis, et que je dois en parler, j’ai envie de sautiller de partout et de prendre trois heures pour parler de tout.
Mais voilà le souci : c’est que du coup, je ne sais pas par où commencer, et que je m’emmêle les pinceaux. Du coup, je m’arrête ici. Je ne sais pas si cette chronique est convaincante ni même compréhensible, mais elle a été écrite avec le coeur, et c’est déjà, mieux que rien.
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