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Quiver de Julia Watts

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Published by Koala Volant on 13 February 2023
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  • Lecture VO
  • Livre
Tags
  • contemporain
  • jeunesse
  • LGBTQ+

Set in rural Tennessee, QUIVER by Julia Watts is a brilliant YA novel that focuses on the unlikely friendship between two teens from opposite sides of the culture wars.

Libby is the oldest child of six, going on seven, in a family that adheres to the “quiverfull” lifestyle: strict evangelical Christians who believe that they should have as many children as God allows because children are like arrows in the quiver of “God’s righteous warriors.” Like the other families who adhere to this philosophy, Libby’s family regards the father as the “Christian patriarch” and leader and the mother as the “helpmeet” who gives birth to, cares for, and homeschools the children.

Meanwhile, Zo is the gender fluid offspring of Libby’s new neighbors who have moved to the country from Knoxville in hopes of living a slower-paced, more natural life.

Zo and hir family are as far to the left ideologically as Libby’s family is to the right, and yet Libby and Zo, who are the same age, feel a connection that leads them to friendship—a friendship that seems doomed from the start because of their families’ differences.

Défi des dix familles 2023


Famille : Dans un autre monde
Personnage : Eadaz Uq Nara
Rang : Parent 1
Défi : Un livre queer au sens le plus large du terme

Pré-note

Oui, c’est livre est en anglais. Il n’empêche que je cherchais des livres avec des personnages non binaires, alors je suis content d’avoir lu celui-ci.

Mon avis

Je cherchais un livre sur la non-binarité, mais ce qui m’attendait au tournant, était un livre avec un personnage non-binaire mais surtout sur la religion. Mais pas que. Sur les différences entre les familles. Sur l’acceptation de soi. Sur si ce qu’on fait est bien ou non (qu’on finisse en enfer ou non). Sur les maltraitances familiales. Il mélange pas mal de chose, ce livre. Il nous dit plein de choses, aussi.

Il raconte l’histoire de Zo et de Libby (Liberty), l’un.e, une personne genderfluid, l’autre, une fille coincée dans des pensées toutes dédiées à Dieu et a un destin qu’elle ne choisit pas. Et j’ai aimé ce que ce livre me disait. Parce qu’il ne jouais pas sur des violences directes, il était plus subtil que ça. Il nous présente la religion du point de vue de Libby. Elle n’a connu que ça, elle vit pour ça, et en même temps, on en sent les travers et les dérives. Les violences. La soumission des femmes. Le manque de connaissance. J’ai détesté le père de Libby. Et pourtant, c’est un personnage clé. Essentiel, dans l’évolution des personnages. Mais il m’a fait froid dans le dos.

J’ai trouvé la structure de ce livre, très intéressante dans sa construction. On commence doucement, sur une seule famille qu’on découvre comme étant consacrée à Dieu, puis sur deux familles qui s’entendent, avant qu’enfin cela n’aille plus parce que leurs façons de voir les choses sont similaires, mais passez pour que ça aille selon Dieu. Et ça se termine sur une question de liberté, et qu’est ce que le véritable mal, et si Dieu nous teste vraiment ou si juste, les mauvaises personnes sont juste en face de nous et que Dieu ne veut sûrement pas ça de nous.

J’ai aimé la tolérance de ce livre. Que ça sois la bienveillance délivrée par les deux familles, ou la conclusion sur la façon de croire en Dieu. J’ai aimé la famille de Zo, Zo tout court, qui m’a paru être un personnage très mature, qui a souffert, mais qui avait quelque chose de doux en iel. J’ai adoré Libby pour la même raison. Libby et Zo se ressemblent dans leur manière d’être, iels sont tranquilles, et tendent à évoluer, à se soutenir, à être loyal.es l’un.e envers l’autre.
Par contre, je n’ai pas trouvé que le côté non binaire prenais beaucoup de place. On est plus sur les dérives de croire en Dieu, mais ça ne m’a pas dérangé. J’ai aimé que ce livre ne dise pas que croire en Dieu est un mal, mais que s’en servir pour des violences familiales, en est une. Et puis, il y a quand même des discussions sur le côté LGBTQ+ de façon assez globale, et pas que sur la non binarité.

Sinon, côté compréhension, vu que je l’ai lu en VO, j’ai trouvé que ce livre se lisait très facilement. Il y a essentiellement des dialogues, mais ils sont relativement marquants. J’ai trouvé ce livre bien écrit, bien que le style ne sois pas aussi important que la façon dont les évènements arrivent, ou le fait que les personnages semblaient réels. Ils semblaient réels, parce qu’ils ne sont pas clichés. Oui, il y a un côté très “vive Dieu” du côté du point de vue de Libby, mais même là, ça me paraissait réaliste (et je parle en tant que personne qui sait ce que c’est de vivre dans une famille pas mal catho). Je parle surtout des personnages et de leur réalisme. On ne part pas dans des conflits explosifs, dans des dérives et des extrêmes directement, pas comme ce qu’on peut croiser à base de personnages fous à lier, et qu’on voit directement qu’ils sont toxiques. Tout se fait “naturellement”. Surtout en terme de montrer la violence familiale et la toxicité. Je me rend même compte maintenant, que si je n’aimais pas le père de Libby, je n’avais pas tout de suite fait le véritable et bon lien avec ce qu’il était réellement.

En vrai, je pense que ma chronique est assez décousue (contrairement à l’histoire que j’ai lu), mais je pense que ce livre mérite d’être lu. Il n’est pas tant un coup de cœur, parce que… Je ne sais pas, ça se sent, quand c’est un coup de cœur, mais j’ai lu Quiver assez vite, et j’ai aimé ce que j’ai lu. J’ai aimé les messages délivrés par l’autrice, et la façon dont s’était fait. Et s’il ne s’arrête pas tant sur la non-binarité, il n’empêche qu’elle reste présente, et que Zo reste un excellent personnage que j’ai trouvé touchant.

Si vous appréciez lire en anglais, je vous le conseille. Il est vraiment bien.

Citations

“I don’t think my problem is with God. It’s with the men who think they speak for Him and the women who obey those men without question.”
(Je ne pense pas que j’ai un problème avec Dieu. Mais j’en ai un avec les hommes qui pensent qu’ils parlent à Sa place et les femmes qui obéit à ces hommes sans se poser de question).

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Koala Volant
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C'est moi ! Aussi appelé Arthur ou Avel voire même Petit Vent selon les gens et mes envies. J'adore lire de tout, et découvrir de nouveaux horizons. Et voir des séries ou des films aussi. J'aime la culture. Tout court.

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