Oubliée dans la campagne du Kansas, à Kill Creek, une demeure ancienne se dresse au bout d’une sombre route de prairie. Elle est restée vide, abandonnée et en proie à la végétation pendant bien des années. Bientôt, sa porte se rouvrira pour la première fois depuis des décennies. Mais quelque chose attend, qui rôde dans les ténèbres, avide d’accueillir ses nouveaux visiteurs…
Lorsque l’écrivain d’horreur à succès Sam McGarver est convié à passer la nuit d’Halloween dans l’une des maisons hantées les plus tristement célèbres du pays, il accepte à contrecoeur. Au moins ne sera-t-il pas seul : trois autres maîtres du macabre, qui tous ont contribué à façonner l’horreur moderne, vont se joindre à lui. Mais ce qui ne devait être qu’un coup marketing va se muer en lutte pour survivre. L’entité qu’ils ont réveillée va les suivre et les torturer, menaçant de les intégrer à l’héritage sanglant de Kill Creek…
Famille : Dans l’espace
Personnage : Marguerite Imbert
Rang : Cousine 1
Défi : Un auteur qui a écrit au maximum 3 livres
J’avoue adorer l’horreur avec des maisons. Et ce livre, m’a offert ce que je désirais. Il était plutôt bien, d’ailleurs, pour compter l’horreur. Le faisant un peu de façon méta, remettant en question le sens propre de ce qu’est “l’horreur”, ce qui nous fait peur.
Et ce, en nous présentant plusieurs écrivains d’horreur, qui ont chacun leur façon de faire. L’introduction nous les amène tous un par un, et on peut ainsi avoir ses préférences par la suite.
J’ai apprécié ma lecture, dans le sens, où Kill Creek se lit bien. J’en ai dévoré les premières pages, j’en ai dévoré les dernières. J’attendais de voir ce qui allait arriver, et je me prenais pour passion de cette maison vivante.
J’ai aimé la symbolique de la résolution du mystère, de ce qu’est réellement Kill Creek. Ca change des maisons hantées au passé sombre, bien qu’elle ait son propre passé. Encore une fois, ça faisait écho au côté meta de l’oeuvre, et c’était appréciable.
J’ai aussi apprécié les différences de point de vue des personnages. Bien que j’adorais Sam, les autres m’étaient sympathiques à leur façon, et on les voit évoluer, dans leurs propres retranchements. Mais Sam, comme le héros, a quelque chose en plus. Il est plus présent, il est plus mis en avant. Et surtout, il a ce passé mystérieux et profondément sombre.
J’aimais bien l’écriture, je trouvais qu’elle allait avec le genre, avec ce que le livre voulait nous raconter.
Ce que je reprocherais néanmoins, c’est peut-être sa fin. Mais après m’être interrogé, je me demande quel genre de fin me plairait pour ce genre d’histoire. J’ai néanmoins trouvé que la fin était un peu clichée, et exagérée.
Ca reste que c’était une bonne lecture. Et que Kill Creek m’est resté sur la conscience même quand je ne le lisais pas. La preuve, c’est que j’y suis retourné comme si je ne l’avais jamais quitté.
J’ai même eut quelques frissons, et ça…C’est à noter, puisque les livres d’horreur me font rarement cet effet.
En somme : une bonne lecture. Un bon “petit” livre d’horreur, qui offre une histoire à la fois de maison hantée, et à la fois de questionnement sur ce qu’est finalement la peur et l’horreur.