Ellie rêve de rejoindre la garde royale des Ailes d’or, qui protège la population des attaques de gargouilles, les monstres tapis derrière les nuages. Mais c’est une mission réservée aux castes supérieures de Faucons ou d’Éperviers, et Ellie est née Moineau. Résolue à participer malgré tout à la course de sélection des gardes, Ellie s’échappe de son orphelinat. Elle croise alors le chemin de Nox, un jeune Corbeau. Il l’entraine malgré elle dans une aventure périlleuse, qui va bouleverser le destin d’Ellie et sa vision du monde…
Famille : Dans une ruelle sombre
Personnage : Cosette
Rang : Enfant 1
Défi : Le personnage principal est orphelin
Je tiens à remercier l’opération masse critique de Babelio pour m’avoir permis d’obtenir ce sublime tome 1 (la couverture brille).
De cette chronique, la première chose que je dirais, c’est que j’ai très envie de lire la suite !
Mais de quoi parle cette saga ? D’un monde avec des hommes ailés, correspondant à des espèces d’oiseaux. Ces personnes ailées sont divisées par clans, et chaque clan à un rôle. Il y a un petit fond dystopique quand on regarde bien, ou de lutte de classe, que j’ai trouvé intéressant.
Ellie fait partie des Moineaux, et bien que ce soit un clan inférieur, son plus grand rêve est de rejoindre les Ailes d’Or, chevaliers qui travaillent pour le royaume pour sauver les pauvres gens. Mais tous viennent de clans supérieurs.
À côté de ça, on a une histoire de rencontre avec des voleurs, puis de gargouilles dangereuses dans le ciel qui peuvent tuer des gens.
J’ai beaucoup aimé l’univers de ce livre. Il faut dire que j’adore les oiseaux, donc j’étais très hypé par le fait de suivre l’histoire. Si on reste une structure assez classique avec des personnages “archétypaux”, j’ai trouvé que quelques rôles étaient cassés dans leur trope. Ellie est le héros de base, mais est une fille (ainsi une héroïne), et je l’ai adoré. En plus d’être mignonne, elle est très courageuse, honorable, et peut faire aussi des mauvais choix. Chose que j’ai apprécié. Nox est un voleur “sans cœur” qui s’adoucit un peu et qui avait l’air assez tranquille, Twig est beaucoup trop mignon, et communique avec les animaux, et Gussie est une inventrice de génie qui m’a amusé et un peu attristé aussi dans son histoire.
Plus que ça, si les rebondissements sont prévisibles, j’ai trouvé ça chouette, parce que tout n’était pas ce qui semblait l’être, ou ce qui devrait être.
Et surtout, on est sur un livre qui dénonce le fait que certains sont rejetés puisqu’ils sont “inférieurs” alors qu’ils sont souvent plus en masse. Le fait que chacun devrait être qui il voudrait être, plutôt que ce qui a été déterminé par la société, etc. J’ai trouvé que les messages passés étaient cool.
Ce que j’ai aimé aussi, c’est le suspens sur l’origine du monde. Qui sont les gargouilles ? D’où viennent-elles ? D’où vient la pierre récupérée dans ce tome ? Quelles sont les intentions de cet univers ? Et si on apprend certaines choses, on en a encore à découvrir, et j’ai vraiment hâte de voir tout ça. En fait, je suis à deux doigts de m’acheter le tome 2 en anglais, tellement je ne peux pas patienter jusqu’en 2024 !
J’ai beaucoup aimé l’histoire d’amitié, les choix intéressants que faisaient les personnages, leurs liens et leurs relations. Par exemple, avec Zain qui est bien plus intéressant qu’il ne le paraissait parce qu’il a une réaction bien plus saine à un moment, que si ç’avait été un cliché sur pattes.
Tout semblait vivant, pas si manichéen, et surtout… C’est un univers avec des êtres ailés, et ce que ça implique. Voler, l’utilisation de ces ailes, l’apesanteur, la vitesse, etc. J’ai adoré ce côté-là, mais je ne serais pas un koala volant si je n’aimais pas les oiseaux et le vent.
Du reste, ça se lit bien, c’est fluide, les dialogues sont assez cools, et j’étais souvent accroché au récit (sur la fin, d’ailleurs, je m’énervais tout seul sur les personnages). J’ai trouvé dans l’ensemble ce premier tome très rafraîchissant, ça fait du bien de lire de la jeunesse comme ça, et j’ai vraiment envie d’avoir la suite !
“Le plus important, quand on a un but, c’est qu’on ne perd pas de temps à pleurer sur son sort. Un but ne vous laisse pas enfermée derrière des barreaux. Il demande de l’action. “
“Je veux un autre monde, dans lequel les rois se soucient du bien-être de leur peuple, et où les règles sont faites pour aider les gens à s’élever, pas pour les oppresser et les écraser.”