Prête à tout pour protéger son île, la puissante famille Carmidor s’allie aux nobles continentaux et renverse le souverain.
La dynastie royale est massacrée. Tandis que les Virdemis s’emparent de la couronne, le clan insulaire étend son influence dans la capitale en usant de son or et de ses charmes.
Mais au nord, la dernière Arvagna jure d’anéantir les assassins de ses parents, dût-elle rejoindre les redoutables Népéis dont les prophéties annoncent l’engloutissement des terres émergées.
Les Carmidor le savent : les vagues les plus dévastatrices ne seront pas faites d’écume et de sel.
Elles seront de terreur et de sang.
C’est avec plaisir que j’ai lu cet ouvrage pour le prix des auteurs inconnus !
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Il y a une raison qui m’a amené à ne jamais lire Games of Thrones. La saga gigantesque ça représentait, et les personnages qui mourraient juste parce que. Mais aussi, la fantasy politique.
Ça ne m’a jamais intéressé, et je l’avais donc retiré de ma PAL.
Mais, sous le contexte du prix des auteurs inconnus, je me devais de lire Trahir et survivre tome 1. Cette saga, qui, comme l’a bien décrit la chronique de Tom Larret, ressemble pas mal (voire trop, mais là je peux pas tant en juger sinon pour le début), à GoT.
Mais avant qu’on ne croit que je suis en train de dire que j’ai détesté ce tome 1, que c’était trop nul, etc., je dois rétablir les choses : ce n’est pas mauvais. C’est juste, que sincèrement, je n’aime pas la politique, alors la fantasy politique, c’est loin, trèèèès loin, d’être mon truc.
J’estime ainsi, qu’il y a une grande part de subjectivité dans mon ressenti du livre. Aussi, je pose les choses ici : vous n’aimez pas les fantasy politiques ? Ne lisez pas ce livre. Si au contraire, vous adorez ça, je pense que vous pouvez foncer.
De plus, je ne reviendrais pas sur le fait que ça ressemble beaucoup à GoT (pour le peu que j’en connais, il y avait au moins les familles, mais aussi le début avec le roi qui meurt et une Sansa Stark et une Daenerys Targaryen).
Pour le reste, il y a tout de même, des soucis objectivement, tout comme des choses positives.
L’univers est confus. Bien travaillé, bien établi, on sent que l’autrice a passé du temps à mettre en forme chaque famille. Mais confus. Au début, je n’avais aucune idée de qui était qui, de quoi, quand, comment. Je pense qu’il manquait un tant soit peu d’introduction des personnages, ou bien j’ai raté quelque chose.
Du reste, il y a beaucoup de personnages. Si au bout d’un moment, on en vient à s’y retrouver, ça ne m’a pas empêché de les trouver souvent similaires.
Je ne me suis attaché à aucun. Giorda m’agaçait, j’avais envie de taper Dista qui était encore plus insupportable. Aron était bien puis finalement non. Dorio passe encore à la rigueur. Et la bâtarde dont j’ai oublié le nom n’est pas trop mal. Au fond, je n’ai aucun personnage préféré, et lorsqu’il y avait des morts, j’étais plus blasé qu’autre chose.
Les morts. Des morts, pas si gratuites pour certaines, mais que je trouvais facilement violentes. Je n’ai rien contre la violence, quand, elle est bien écrite. Ici, j’ai trouvé que c’était…Bizarrement forcé.
Du reste, si je trouvais le livre long, puisque je ne m’attachais à personne, et que je ne trouvais aucun intérêt à l’histoire et où elle m’emmenait (là, ça devait être le côté politique.), je me retrouvais parfois à me rendre compte qu’en vrai, je suivais l’histoire, et m’y laissais plonger. Même quelques instants. Les rebondissements et jeux de cours avaient parfois quelque chose d’intrigant, et de plaisant où je me laissais entraîner. Certains dialogues ressortaient plus que d’autre. J’appréciais de voir des femmes fortes, qui ne se laissaient pas marcher sur les pieds, malgré l’univers dans lequel elles se trouvaient. Même l’écriture narrative, savait parfois se présenter comme brillante.
Je ne saurais pas dire si c’est parce que ce n’était qu’à quelques occasions, ou juste que ma raison primaire qui me poussait à ne pas apprécier dès le départ, n’a pas aidé. Aussi, je me dois de préciser qu’il y a quelques fautes, parfois des mots qui manquent, d’autres fois des mots écrits bizarrement (je n’ai pas relevé lesquels.).
En somme, je pense sincèrement dire que ce livre n’était pas pour moi. Que je comprends pourquoi d’autres ont accroché. Et que, tout de même, je me dois de le remercier : il m’a permis de réellement comprendre que la fantasy politique n’était pas pour moi. (je n’en avais jamais vraiment lu avant parce que je me doutais que ça ne m’irais pas, ça m’a permis de confirmer.).