Teppicymon XXVII est mort et il a un peu de mal à se faire à cette idée. Même s’il respecte le professionnalisme des embaumeurs, voir ces sympathiques artisans plongés jusqu’aux coudes dans vos entrailles a quelque chose qui vous remue les tripes.
Son fils va lui succéder et lui aussi a quelque difficulté à s’adapter à la nouvelle situation. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des assassins…
Vous voilà soudain responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres, sphinx, prêtres fanatiques, crocodile sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.
Famille : Dans le coeur
Personnage : Julie Perrin
Rang : Enfant 2
Défi : Le personnage principal se rebelle
Septième tome des annales du disque monde, et je retrouve ce qui fait le charme de cette série : des persos ambigus, un peu drôles, souvent justes, et qui sont dépassés par ce monde un peu bizarre. Ici, on nous présente une aventure un peu dans une sorte d’Egypte, avec des momies, des pyramides, et des règles à respecter, encore et toujours. J’ai beaucoup aimé le personnage principal de cette aventure. Teppic est… Normal. Dans le sens, où malgré son éducation, il n’a rien d’un roi et il semble un peu insouciant. Il m’a rappelé le héros dans Trois soeurcières, à ceci près qu’il était plus ambigu en terme d’alignement. J’ai beaucoup aimé ce personnage, et ce qui lui arrive. Tout est mélangé avec le spatio temporel, et on fait aussi des parallèles avec les cultures anciennes. J’ai aimé le déroulement, et surtout la conclusion de fin. J’ai bien rigolé, malgré quelques passages un peu longuets, et je l’ai terminé assez vite. Ma chronique est assez courte, mais en vrai, si vous aimez les annales du disque monde, on est sur du classique, et j’ai bien aimé ma lecture. Ce que j’ai aimé aussi, c‘est que je me suis rendu compte que Pratchett faisait parler ses personnages de façon différente, et c’est appréciable.