Premier à agir, dernier à mourir.
La princesse Hélène Roncedor a été assassinée.
Aucun témoin, un homme accusé à tort, le trône de Verdalis désormais promis au souverain du pays voisin, il n’en faut pas plus à Flyd Ashendar, le chevalier des embruns et ami d’enfance de la princesse, pour penser à un complot visant à destituer les Roncedor de la couronne.
Seule solution pour retrouver l’assassin et faire la lumière sur cette affaire : ramener la princesse Roncedor d’entre les morts pour démasquer son meurtrier.
Flyd se procure alors un talisman des âmes et ramène l’esprit d’Hélène dans le monde des vivants.
Mais il récupère également l’âme du mystérieux Vargel, ainsi qu’un millier de fantômes prisonniers du talisman et qui semblent connaître de lourds secrets.
Et tandis que Flyd Ashendar mène l’enquête avec l’aide de la princesse Hélène et du scientifique Eugène Libellis, une conspiration plus terrible encore se prépare dans l’ombre…
À mi-chemin entre Berserk et les œuvres de David Gemmell, le Talisman des âmes est une quête épique dans un univers sombre déchiré entre la malédiction des Dieux et la soif de pouvoir des Hommes.
Je remercie Simplement.pro et Anthony Lamacchia pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
C’est mon “troisième essai” avec Anthony Lamacchia. Son nouveau roman, se présentant comme un récit de dark fantasy, m’a, cette fois, moins plu que les deux précédents. Cela ne veut pas dire que je l’ai détesté, mais disons que je reste mitigée sur ma lecture. Bien évidemment, je vais expliquer pourquoi.
On nous présente une histoire un peu d’enquête, sur le meurtre de la princesse d’un royaume, qui va se faire ressusciter pour qu’on puisse trouver qui a fait ça, et pourquoi. En même temps, il y a une histoire d’âmes, de dieux, et un univers, qui indéniablement a bien été construit.
C’est un des avantages de ce livre : je n’ai pas regardé la carte une seule fois, mais je ne me suis pas trop perdu sur chaque endroit. Aussi, je reconnaissais à peu près chaque personnage, et chaque Dieu. En soit, l’univers est “vaste” (du moins assez pour un roman one shot), mais on s’y retrouve sans mal, et celui-ci est bien présenté. Et autant vous dire qu’à mes yeux, c’est compliqué à mettre en place de façon subtile, et bien faite, sans faire trop “d’univers dumping”. L’exercice est pour moi, réussi. (Pas parfait, vu qu’il y a quelques moments où j’étais perdu sur une ou deux villes, mais quand même.).
Le récit avance lentement, on découvre quelques faits surprenants, il y a un ou deux twists qui m’ont plu, notamment le “principal” autour d’Hélène Roncedor. Le récit m’a rappelé un peu un mélange de Skyrim et GoT (bien que je n’ai jamais lu GoT), même si j’avoue que pour Skyrim, le nom “Roncedor” en est surtout la cause (dans ce jeu il y a la famille Roncenoir). Il y a un côté fantasy qui m’a plu, une magie assez sombre, et des créatures peu agréables, des dieux qui s’oublient, des âmes qui volent. J’ai bien aimé ce côté là.
D’ailleurs, j’ai remarqué quelque chose : je pense que l’auteur aime le sujet de la vie et de la mort, des morts vivants, des survivants, parce que ses ouvrages en ont un peu partout. C’est amusant de retrouver à chaque fois ce sujet, écrit d’une façon différente.
Quant aux personnages, c’est là, peut-être, où le bât blesse. Après trois ouvrages du même auteur, j’ai pu confirmer une hypothèse que j’avais. Si l’auteur propose un personnage principal féminin, fort, qui sais se faire entendre, ce qui est une très bonne chose, eh bien… De personnage féminin qui apparait vraiment, il n’y en a qu’une a chaque fois. Ou deux. Grand maximum. Tout le reste des personnages sont des hommes. Et c’est un peu dommage. D’autant que le personnage principal féminin ne s’en sors jamais vraiment [Spoiler alert de ce livre, ne pas lire parce que ça dévoile un truc ultra important : ici, elle est la grande méchante et fini par mourir] ou se fait toujours sauver par le héros à un moment donné. Et je trouve ça dommage.
Après pour les autres personnages…. J’ai bien apprécié Eugêne et Vargel. Flyd m’agaçait souvent, je le trouvais trop “héros de conte”. Hélène était insupportable, et la romance entre les deux était pire. (spoiler : je me serais bien passé de la scène qui les uni les deux d’ailleurs). Après, c’était intéressant, justement cette romance, vu ce qu’il se passe, parce que ça montre un contraste.
Mais je n’ai pas trouvé que les personnages étaient super intéressants, à part Hélène.
Hélène est le personnage clé, et son rôle est assez ambigu, pour qu’on s’interroge sur elle, sur ses volontés, sur ses actions. C’est le personnage le plus complexe du livre. Elle joue un rôle entre le bien et le mal, entre qu’est ce qui est bien ou mal, entre ce qu’on attends d’elle, ce qu’elle désire réellement. J’ai bien aimé ce côté complexe du personnage. (spoiler : C’est dommage que ça soit traité finalement par “elle est mégalo, veut devenir déesse, et se transforme en dragon et adieu”).
Petit plus pour le mini côté LGBT avec aucun effacement de la bisexualité. Même si je n’ai pas bien compris ce que ça faisait là, et que je n’avais même pas compris le lien qui unissait deux personnages. (après c’est peut être moi qui en lisant ait mal lu, ça arrive.)