Agathe et Isaïah officient comme exorcistes. L’une a les pouvoirs, l’autre les connaissances ; tous deux forment un redoutable duo.
Une annonce sur esoteric.net, le réseau social des sorciers, retient leur attention. Un confrère retraité y affirme qu’un esprit nocturne hante le domaine d’une commune côtière de Bretagne et qu’il faut l’en déloger. Rien que de très banal. Tout laisse donc à penser que l’affaire sera vite expédiée.
Cependant, lorsque les deux exorcistes débarquent sur la côte bretonne, le cas se révèle plus épineux que prévu. Une étrange malédiction, vieille de plusieurs générations, pèse sur le domaine de Ker ar Bran, son phare et son manoir.
Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, il leur faudra ébranler le mutisme des locaux et creuser dans un passé que certains aimeraient bien gardés enfoui…
Je dois avouer une chose : j’ai dévoré ce livre en peu de temps, après avoir repris ma lecture après une coupure. Il faut dire que, je pense que cet ouvrage ne pouvais que me plaire. On y retrouve beaucoup de choses qui me touchent, me plaisent, des tropes que j’apprécie… Entre la Bretagne, les personnages LGBTQ+ et diversifié, et le côté surnaturel qui m’a rappelé quelques autres œuvres que j’aime en ce sens (comme l’anime de Ghost Hunt), je pense qu’il ne pouvait que me parler.
Au-delà de ça, entre l’écriture assez moderne, avec une héroïne un peu particulière, qui doit trouver sa place, et qui a un syndrome de l’imposteur, et une atmosphère très particulière, entre mystique et onirique…
J’y ai trouvé mon compte. On retrouve donc Isaïah et Agathe qui sont des exorcistes du paranormal, et qui se complètent par leur pouvoir. Ils vont se retrouver à Ker a Bran en Bretagne, où un phare mystérieux entouré de nombreuses légendes les attendent.
En plus de ça, au fur et à mesure, on a quelques autres points de vue sur le passé de l’endroit, avec Théophile ou Gwennyn. Tout m’a intrigué dans ce récit, et même si finalement, j’ai deviné ce qui allait se passer, dû au fait qu’il y a quand même pleins d’indices laissés, j’ai trouvé ça intéressant. Dans la façon dont s’était fait, dans le côté touchant des personnages, notamment Gwennyn qui était délaissé par un peu tout le monde. Mais aussi comment le surnaturel nous était présenté, ses règles, ses limites.
J’avoue que même après avoir fini ce livre, j’ai envie de retourner à Ker a Bran et ses mystères, ses fantômes et ses passés tragiques.
Même si la fin m’a sonné un peu facile, au final, tout semble logique. Que cela soit la présence des points de vue, cette fin “facile”, etc.
J’ai bien aimé suivre le déroulement de l’histoire, et de son univers mystérieux. D’autant qu’il y avait un côté assez réel sur les personnages, et que j’aurais bien aimé en voir plus.
Plus qu’un one shot, j’avais l’impression de voir l’introduction à une éventuelle série pour suivre les personnages au fur et à mesure.
Ça me donne envie d’en avoir plus, à Ker a Bran ou non.
Donc oui, j’ai beaucoup aimé ma lecture.