« Peu de cités m’accueillent de bonne grâce et celles qui le font finissent par le regretter.
Le peuple me prend en haine et le prince décide de me chasser.
Alors je le tue, je brûle sa ville et mon voyage reprend. »
En un pays lointain, un guerrier invincible arpente le désert, semant la mort et la destruction dans chacune des cités qui ont la témérité d’avoir recours à ses services. Morgrave Brûle-cités tue tous ceux qui osent le défier ; sa force inégalable et son invulnérabilité suscitent la crainte et la convoitise des princes du pays.
Alors que la peur inspirée par sa brutalité l’emporte partout, un seul seigneur se risque malgré tout à engager Morgrave : Jurel, prince de Vissérone. Il lui confie une mission singulière : affronter et tuer chaque jour Alounaï, une prisonnière possédant un don de résurrection. Mais la captive est fille de prince : malgré ses quatorze ans, elle ne perd pas espoir et combat avec bravoure. Revenant à la vie après chaque mise à mort, elle contraint son bourreau à s’acquitter indéfiniment de sa besogne.
Cette surprenante adversaire pourrait-elle ébranler le meurtrier le plus endurci du pays ?
Brûlant désir de vengeance, affrontements exceptionnels, mais surtout rencontre bouleversante, découvrez le duel mythique d’un guerrier invincible et d’une princesse déterminée. Un conte initiatique captivant !
Je remercie Librinova pour m’avoir permis d’accéder à la lecture de ce service presse. Et je remercie son auteur pour l’avoir écris.
Et petite note : j’avais lu “Les éléments oubliés” publié chez Librinova, et il y a une ambiance qui me l’a un peu rappelé.
Livre lu aussi pour le jeu des dix familles 2023 :
Famille : Dans une ruelle sombre
Personnage : Ellie (The Last of Us)
Rang : Enfant 1
Défi : Un personnage revient d’entre les morts.
Intrigué par un synopsis plutôt original, je ne savais pas à quoi m’attendre avec La Geste de l’invincible guerrier. Et j’y ai trouvé un récit, mêlant une sorte de conte philosophique, des personnages mystiques et mystérieux, et des messages déposés avec douceur entre deux actes cruels.
Je m’explique : j’avais sincèrement l’impression de lire Le Petit Prince, dans un contexte tout à fait différent, mais au but similaire. Apprendre au lecteurs quelques belles paroles, quelques beaux messages. Et j’ai trouvé que ça fonctionnait plutôt bien. Orienté sur le thème de la mort et de la guerre, le récit nous présente Morgrave, un homme invincible et sans pitié. Et Alounaï, une jeune fille qui se retrouve à ressusciter à chaque fois qu’on la tue.
Et c’est bien là une malédiction, puisque la jeune fille se retrouve tuée chaque jour par le guerrier pour le simple plaisir d’un prince fou et cruel.
J’avais peur de me lasser des morts, de me retrouver avec un récit cruel et peut-être même machiste, je dois bien l’avouer.
Mais tout dans le livre est fait avec justesse. Et Alounaï est un personnage si sage, si triste… J’ai énormément adoré ce personnage mature, qui savait parler avec justesse, et qui touchait par sa candeur, sa bonté et son optimisme. Et ainsi, j’appréciais grandement ses actions sur Morgrave.
Si finalement, on reste sur le thème du “méchant qui devient gentil par la gentillesse”, ce n’est pas fait de façon mièvre et incohérente. Tout se fait petit à petit et j’ai trouvé ça fantastique. Je me surprenais à vouloir continuer ma lecture, à ne pas décrocher.
Il y a un côté hors du commun dans cette lecture. On n’est pas sur un livre de fantasy. Ou sur un conte. Pas tout à fait. On est un peu sur tout ça. Et j’ai vraiment adoré la douceur du récit, ces personnages si bien posés, que j’imaginais. J’imaginais les scènes. Je les voyais se dérouler devant moi. J’entendais la voix des personnages. Je me retrouvais devant cette porte amenant au désert. Je me retrouvais dans ce palais si parfait.
Et le rythme ! Ce rythme de récit, où les phrases sont bien coupées, les moments bien tranchés. On ne s’ennuie à aucun moment. Et plus que ça, on découvre les choses au fur et à mesure, le récit évolue, et tout ce qui semble déjà posé peut changer par un non-dit.
J’ai aimé voir Morgrave évoluer. Découvrir la douleur. Découvrir la peur. Se sentir soudain plus humain, lui qui ne l’avait jamais été jusque-là parce que personne ne l’avait considéré comme tel. En mourant chaque jour, Alounaï rend vivant ce guerrier sans peur.
Alors bien sûr, j’ai redouté la fin. Je ne voulais pas quitter les personnages, je ne voulais pas perdre Alounaï. Ou même Morgrave.
Mais voyez-vous, si dans son synopsis, La geste de l’invincible guerrier, semble nous présenter un récit brutal et morbide… Il est vraiment… Apaisant ? Doux ? Jusqu’à sa fin. Émouvante, certes, mais c’est beau à lire. Les dialogues tranchent avec le côté brutal qui finalement n’est pas le personnage principal.
Bref. Ma lecture en a résulté sur un mini coup de cœur que je ne regrette pas d’avoir découvert. Je vous recommande de faire l’expérience, de lire ce livre, et de découvrir ce qu’il vaut.