A la fin des années 1950, quand un jeune psychiatre prometteur, James Richardson, se voit offrir un emploi auprès du charismatique Dr Hugh Maitland, son choix est tout tracé. En partant rejoindre son poste à l’hôtel de Wyldehope, dans le fin fond de Suffolk, Richardson n’a pas un regard en arrière.
Il est chargé d’un projet très controversé : une thérapie pionnière dans laquelle des patients perturbés sont maintenus endormis pendant des mois. Si cette procédure radicale et potentiellement dangereuse était un succès, cela pourrait signifier sa gloire professionnelle. Mais rapidement Richardson découvre des phénomènes étranges au cœur de cette institution.
Parmi les patients, six femmes abandonnées par la société. Pourquoi Maitland est-il réticent à discuter de leurs vies passées ? Pourquoi l’infirmière stagiaire prend-elle autant de précautions quand elle passe des nuits seul avec eux ?
En tentant de découvrir les secrets perturbants que renferme l’hôtel de Wyldehope, Richardson devra remettre en question toutes ses certitudes au sujet de la psyché.
Famille : Dans la tête
Personnage : Ross Laycock
Rang : Grand-Parent 2
Défi : La santé est une thématique importante du livre
Après avoir fini ma lecture, la première chose que j’ai fait, fut d’aller voir les chroniques de ce livre. Je le fais rarement, avant d’avoir écrire la mienne, mais là, ça me semblait nécessaire. Parce que j’étais dubitatif quand à la fin, et je voulais voir si j’étais le seul.
La réponse est non. D’autres que moi restent pantois quant à cette fin… Sans fin.
Mais plutôt que de parler de la fin, je vais plutôt parler du reste. La chambre des âmes, se présente comme une sorte de récit horrifique tournant autour de la psychologie. Tout au long de la lecture, le récit pose une ambiance macabre, sordide, à base de femmes endormies “pour leur bien”, et où il se déroule devant le héros quelques évenements étranges. Je dois avouer que j’ai beaucoup apprécié le côté horrifique. On a quelque chose d’étrange, qui nous interroge, et en même temps, on arrive à faire le lien avec ces femmes “traitées de folles” et en soin actuels pour ce “mal”.
Tout au long du récit, on en découvre de plus en plus, les choses empirent, et… L’apothéose est loin d’être ce que l’on désirait, donc je me suis arrêté sur l’avant du dernier chapitre, pour mon ressenti vis-à-vis du livre. En vrai, si je devais parler de la fin, je dirais que c’était courru d’avance, et que j’ai prié pour que l’auteur ne parte pas dans un cliché du genre. Tant pis.
Du reste, le récit nous offre des personnages, sans grandes différences, du moins, je ne me suis pas spécialement attachés à certains. Le héros était même méprisable à quelques instants, surtout vis-à-vis de la romance que l’auteur lui a donné. Une romance parfois agréable à lire, et parfois j’avais juste envie de rouler des yeux et reposer le livre. Ce qui en fait un autre mauvais point.
Heureusement, je trouve que le reste du récit marque beaucoup plus que cette romance désagréable. Les apparitions, les histoires de bagues…Tout ça était assez intéressant, même si je regrette que ça sois presque survolé en terme d’histoire. Au fond, on a juste quelque chose de passif, sans réponses, ou du moins avec une réponse… Mal décrite.
Je reste sur une bonne impression, avec un côté amer. J’avoue ne pas trop en dire parce que la chambre des âmes mérite la lecture, pour comprendre certaines choses, mais voilà.