Kiki a bientôt 13 ans et doit prendre son indépendance. Elle s’oriente loin vers la mer, mais malheureusement, elle se rend compte que les sorcières ne sont pas les bienvenues partout… Heureusement pour elle, Osono, une boulangère très sympathique lui propose de s’installer au-dessus de la boulangerie. Pour gagner de quoi manger elle devra trouver un métier
unique pour une petite sorcière comme elle…
Famille : Dans un carambar
Personnage : Belly (L’été où je suis devenu jolie)
Rang : Enfant 1
Défi : Une scène se passe sur une plage
J’avoue avoir revu le film il n’y a pas si longtemps que ça. Ainsi, j’avais en souvenir le dessin animé. Ça n’a pas empêché que j’apprécie la lecture, au contraire. Certains passages du film m’avaient intrigué, puisqu’ils n’en disaient pas assez à mon goût. C’est de cette façon, que j’ai donc lu ce tome 1 de la série de Kiki la petite sorcière.
On découvre un univers de sorcières en déclin, et Kiki, au milieu de ça, qui, possédant un seul pouvoir, décide alors de devenir sorcière dans une ville immense mais proche de la mer. Là, elle se fera de nombreuses connaissances, qui l’aideront notamment à grandir en maturité, et évoluer.
En soit, c’est un monde assez mignon, enfantin, sans que ça sois “niais”, et qui faisait un drôle de mélange entre de la littérature japonaise et de l’anglo saxon. Je m’explique : on sentait un peu les coutumes japonaises dans certains aspects. Mais dans la façon dont c’était fait, de comment l’univers était construit, et des chapitres qui s’enchainent, ça sonnait un peu plus anglo saxon. Notamment l’univers des sorcières, leurs balais, leurs coutumes, etc.
Nous retrouvons en fait des petites histoires, à base de clients de Kiki le plus souvent, duquel elle finis par se rapprocher, et qui sur une année, vont lui apprendre pleins de choses. On retrouve aussi Jiji, le chat qui lui sert de “bonne conscience”, parfois. Et quelques autres personnages assez colorés, et sympathiques.
Kiki m’a un peu fait pensé à Alice (aux pays des merveilles) dans son personnage. Ce qui fait que je l’appréciait peu, parce qu’elle avait à certains endroits un comportement peu agréable. Mais au final, elle restait assez mignonne, et surtout, on sentait bien que c’était une adolescente qui se découvrait.
D’ailleurs, d’adolescente qui se découvre, on a quelques passages sur l’amour et ces aléas, mais aussi, sur… D’autres choses un peu bizarres pour une enfant, comme son physique. Mais soit. Je ne vais pas reprocher qu’il y a beaucoup de remarques sur le fait que Kiki “est jolie” ou sur sa beauté (ou sa non beauté), plus que sur son adresse ou sa malice. Je tenais juste à le préciser.
Mais du reste, Kiki la petite sorcière reste un roman très choupi. Je ne sais pas trop si je lirais la suite, car pour le moment j’estime que le tome 1 se suffit à lui-même, et que j’ai d’autres séries à terminer avant.