Cela pourrait être une histoire se déroulant en Provence où les cigales chantent tandis que le soleil brille dans un ciel à l’azur époustouflant. Un lieu où les lauriers fleurent bon à l’orée des pins parasols aux ramures majestueuses. Un récit ordinaire, en somme, avec un écureuil comme personnage principal.
Mais voilà… quand cet écureuil prend conscience de lui-même, quand il commence à penser et souhaite communiquer avec son entourage, rien de ce qui va se dérouler ne sera classique.
Embarquez avec Squitty et ses compagnons dans cette palpitante aventure pour découvrir un monde dont vous ignorez l’existence. Décelez avec eux les mystères qui tournent autour des Êtres Pensants afin de sauver les Brèves. Mais attention ! Ne tombez pas dans les pièges du Matagot, car ce dernier veille et sa présence est loin d’être de bon augure.
Je remercie Simplement.pro et Emmanuel Bourgoin pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
Derrière la porte est un livre plus tourné jeunesse, avec des animaux parlants, pensants, qui offrent un novueau point de vue sur le monde, en plus d’une histoire d’élu, de héros, et de tout ce qui va avec. Sous cette histoire un poil manichéenne, il en reste que quelques clichés sont brisés, mais que l’amitié règne quand même.
Etrangement, cela m’a un peu rappelé les Chroniques de Spiderwick, de par son histoire, et parfois un peu Lemony Snicket de par son écriture (avec bien moins de sarcasme et de page rempli du mot “jamais”, mais tout de même).
Et pour cause : le narrateur nous parle, s’adresse à nous, et offre ses petites touches par ci par là de commentaires (et spoiler : apparaît aussi dans l’histoire).
De fait, c’était un livre agréable à la lecture, mais que j’ai parfois trouvé long. Après, il se passe tout plein de choses, et on y découvre pleins de personnages haut en couleur. Cheshire m’a fait sourire plus d’une fois, mais j’ai surtout adoré Squitty (peut-être parce qu’entre hyperactifs on se comprends). Squitty était aussi appréciable par le fait qu’il évolue, lentement, mais sûrement, au fur à mesure qu’il avance dans l’histoire. Les autres personnages restaient tout aussi sympathiques, mais ce que j’aimais surtout, c’était le point de vue que portait Squitty dessus. On découvre, après tout, ce monde en même temps que l’écureuil, et c’est assez plaisant à suivre.
J’ai notamment aimé tout ce qui était de l’ordre de remise en question sur les humains, ou sur l’amitié, ou ce genre de choses. C’était amusant, et c’était des petites touches que je trouvais intéressante. Il y a aussi le fait que ce livre sens bon l’été et Roquebrune (j’y passais mes étés, étant enfant, donc ça m’a fait sourire).
J’ai aussi bien aimé les retournements de situation qui brisent le schéma classique, et il y a plusieurs scènes où j’étais très intéressé et pris dans l’histoire. Mais d’autres m’intéressaient moins, et je ne saurais pas dire pourquoi. Est ce le narrateur/auteur qui en faisait trop ? Est ce les quelques moments moins palpitants qui dans mon esprit prenait trop de place ? Est ce le fait qu’on obtient les points de vue des autres, et que ceux-ci sont parfois plus longuets à lire, dans une même scène ? (Explication : on a une scène du point de vue d’un personnage, puis, pour combler les trous, on a la même scène d’un autre point de vue, et si c’était parfois malin, d’autres fois ça me semblait long)
Aucune idée, mais ce qui est sûr, c’est que je reste sur un avis positif. Je pense que ce livre me restera en mémoire quand même, et que, s’il était peut-être un poil plus court, je l’aurais acheté à ma nièce.