Bordeaux, 2021.
Douze personnes, qui pour la plupart ne se connaissent pas, partagent le même bus le temps d’un court trajet. Situation totalement banale ? Plus pour très longtemps !
3, 2, 1…
Le bus disparaît soudain dans un grand flash lumineux.
L’instant d’après, les douze passagers découvrent que la nuit est brusquement tombée, mais aussi que leur bus se retrouve désormais, défiant toute logique, au beau milieu d’une forêt.
Difficile de garder son sang-froid face à un tel mystère !
Chacun va pourtant devoir mettre ses compétences au service du groupe s’ils veulent avoir une chance de se tirer de cette mauvaise passe, d’autant plus qu’ils ne savent pas où ils ont atterri…
Ni même quand ils ont atterri.
Je remercie Simplement.pro et Tony Roger-Cerez pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
Il est indéniable que le contexte intrigue. On a douze personnes dans un bus. Il va leur arriver quelque chose.
Mais quoi ?
Mais ce n’est pas le quoi le plus important. Certes, c’est assez surprenant, et bien vu (on va en parler tout à l’heure.). Mais c’est le “comment vont-ils s’entraider”. Les douze se découvrent, ne savent pas qui est l’autre, et se retrouve embarqué dans une aventure toute particulière. Ils sont tous différents, jeunes, vieux, riches ou non. Ils doivent coopérer pour s’en sortir. Faire avec les défauts de l’autre. Et surtout, il y a douze personnages qu’on doit différencier, en plus des autres qu’on découvre.
Autant dire, que l’exercice n’était pas facile, mais est plutôt réussi. J’ai trouvé que ça permettait de tout à fait répartir les points de vue possibles dans une pareille situation. Que ça rappelle un peu ce qu’il s’est passé durant les confinements. Que feraient des gens, s’ils devaient s’entraider ou non ?
Dans une situation qui leur est inconnue, et qui en va de leur survie ?
L’auteur utilise pour cela, un rappel à l’épidémie (je n’en dirais pas plus). Et c’est là qu’on voit le comportement de chacun dans pareille situation. J’ai bien aimé voir chaque personnage se dépatouiller comme il pouvait dans un contexte qui n’est pas le sien, d’ordinaire. Utilisant ses capacités, mais pas celle qu’il penserait utiliser d’ordinaire.
C’était plaisant, d’autant que c’était bien écrit. Ça m’a même un peu fait mal, parce que ce n’est pas un livre si joyeux que ça, et que les tenants et aboutissants sont même dangereux. On parle réellement de survie. Si vous êtes sensibles au sujet de “pandémie”, et de la mort, je vous déconseille la lecture. Ça peut être assez dur, bien que parfois drôle.
Cet ouvrage m’a touché.
Il était assez agréable à lire, et il m’a emmené de long en large dans un contexte qui n’était pas non plus le mien, avec tout de même un travail très recherché. Car ce qui arrive aux douze dans le bus, a bien été documenté. On n’a pas l’impression que ça a été bâclé et que ce n’est pas réaliste. Ça a été étudié un minimum.
Bref. C’était une lecture sympathique, bien qu’un peu trigger pour moi (pandémie, etc.). Je vous le conseille !