Un livre regroupant des mini aventures autour d’un mot’’sentiment’’.
Des amis qui se dispute. Un homme qui pleure. Un enfant seul. Une adolescente à la conscience lourde. Un père avec son fils vivant une aventure. Un recueil de plusieurs histoires, qui exprime un tourbillon d’émotions. Découvrez des aventures courtes à travers ces récits.
Je remercie Simplement.pro et Cécé L.T.A pour m’avoir permis d’accéder à ce service presse.
Je dois avouer, qu’après ma chronique peu enjolivante d’un autre livre de l’autrice, j’ai été surprise de la voir me reproposer un de ses ouvrages. Mais je n’ai pas dit non : comme j’avais dit dans ma chronique de Larme à Larme, il y a du potentiel, dans son écriture.
Je voulais voir si celui-ci était mieux exploité lors de petits textes… Et… On peut dire ça, en un sens.
Parce que voilà ce que nous propose Tourbillon Émotionnel : tout un tas de petites histoires, avec un début, une fin, et qui peuvent parfois annoncer comme une histoire plus grande.
Mais c’est là que ça pêche : les qualités varient.
Quand l’autrice essaie de faire un texte court, mais qui rentre dans un univers entier, tout de suite, cela perd en qualité. Quand elle en reste à un petit texte, un instant de vie, de suite, c’est bien plus intéressant et mieux écrit.
Il y a des textes où l’autrice décide de partir sur une longue mini histoire, avec son propre univers, douze personnages et plein de magie ou de trucs futuriste. C’est là, qu’elle en fait trop, que tout s’embrouille, plus rien n’a de cohérence, ou de sens.
Il y a au moins 5 ou 6 textes de ce genre, qui m’ont plus qu’autre chose. Je ne comprenais plus rien, et je n’avais plus envie de lire.
Et ce, parce qu’il manque un travail sur la structure de texte. Une nouvelle ou un ficclet ne s’écrit pas comme un roman (ou un manga, mais on va en re-reparler). Là, on commençait avec une introduction de texte, et ça partait en vrille… Avec des chutes un peu aléatoires.
Je pense que l’autrice devrait essayer de d’abord résumer de quoi veut parler son texte, plan par plan avant de se lancer comme ça. ….Sauf si elle a un plan, et en ce cas, je ne sais pas, mais il y a un souci de structure et d’incohérences et d’embrouille.
Il y a trop de choses dans un même texte, trop d’envie de mélanger plein d’univers et d’actions.
Conclure un petit texte, c’est encore plus compliqué qu’un roman. La plupart des nouvelles ou même ficclets, ont besoin d’une chute dont on se rappellera. Ici… On obtient souvent “et ils se marièrent et n’eurent pas d’enfants”.
Pourquoi ? Pourquoi cette chute sans sens, sans saveur, qui n’apporte rien à part la confusion ? Pourquoi ne pas proposer quelque chose de plus réel ?
On n’est pas obligé d’avoir toute la vie des personnages.
Juste terminer par “Et, ils partirent du champ, certains que leur lien les unirait toute leur vie, sans savoir que ça ne serait pas le cas”, par exemple (je n’ai aucun exemple en tête de texte auquel ça irait, désolé.), aurait été meilleur.
Mais.
Il y a des bonnes nouvelles. Quand on était sur des courts textes, plus concentré sur des émotions, tout de suite, ça fonctionnait mieux.
D’ailleurs, vu que dans Larme à Larme, je n’avais pas retrouvé ça, ce côté “émotionnel” et que l’héroïne me semblait plus passive… Il est agréable de constater que l’autrice peut tout à fait écrire des choses touchantes.
Notamment, je repense à un petit texte sur un père qui a perdu son enfant, me semble-t-il, qui me semblait tout à fait émouvant. L’autrice ne se perdait pas dans des personnages dont on ne comprenait rien, mais sur un seul point de vue. Avec une explication même implicite. Avec des mots posés sur ses émotions. Avec un début, un milieu, une fin. Et là, là, à ce moment précis, j’aimais beaucoup. C’était agréable à lire, et les mots choisis étaient les bons.
Je reviens là-dessus.
Si on omet les petits textes aux qualités indéniables, on sent que là où l’autrice tente toujours et encore… C’est d’écrire des mangas au lieu d’écrire des romans. Mais comme il manque le point de vue visuel, on ne comprend rien. Je passerais aussi le côté “shota”, avec encore une fois, un personnage majeur avec un mineur, très caractéristique des mangas (que je déteste dans les mangas et que je trouve problématique) mais qui fait très… Eh bien, attouchement sur mineur, dans les livres.
Un manga peut se permettre d’avoir un dragon, un pouvoir du feu dans un monde futuriste basé sur Roméo et Juliette avec douze batailles. Un livre aussi, ceci dit. Mais là, la façon dont ça nous est présenté, est très rapide, comme si on acquerrait toutes ses infos par un autre biais, comme celui du dessin.
Mais de dessin, il n’y en a pas.
Il n’empêche, que je pense toujours que l’autrice, Cécé L.T.A a un potentiel certain. Je n’irais pas jusqu’à lire tous ses écrits, mais je pense qu’à force d’écrire, et de suivre peut-être des ateliers d’écriture, et de se détacher des mangas (pas trop non plus, mais dans la façon de procéder, de savoir faire la différence entre les codes de chacun des supports), pourrait donner lieu à quelque chose d’intéressant. La preuve en est, que dans cet ouvrage, j’ai trouvé des textes de qualité tout à fait corrects. De plus, on sens qu’elle y met tout son amour pour l’écriture dedans. Qu’elle s’amuse et prends plaisir. Et ça, je n’irais jamais lui reprocher.